Mittwoch, 7. November 2007

à nos amis francophones

(Sunset am Zambesi River in Zimbabwe)

Heute gestalten wir unseren letzten Blogeintrag (es sind noch ein paar Fotos zu den Äthiopien Berichten dazugekommen). Wir möchten an dieser Stelle allen unseren treuen Lesern danken und hoffen, es hat Euch gefallen, schockiert (ja, auch das „muss“ manchmal sein), oder vielleicht gar ein bisschen inspiriert.


(ein herzliches Merci an unsere Leser - Brigitte & Kay)


Noch ein Nachsatz zu Zimbabwe: Wir sind schon „gespannt“, welche Neuigkeiten uns Gerhard und Wolfgang aus der Gegend berichten werden, die beiden sind gerade in und um Cape Town unterwegs. Die englische Sponsorin von MOP hat uns berichtet, dass die Universitäten mittlerweile auf unbestimmte Zeit geschlossen haben. Paul – der österreichische Geldgeber – erzählt, dass es überhaupt keine Stromversorgung mehr gibt und auch, dass keine Besserung in Sicht ist, wohl auch nicht nach den „Wahlen“ im März 2008. Für alle, die die Zeilen zu What happens after Mugabe noch nicht gelesen haben, einfach runterscrollen oder links zu den Oktober Posts wechseln.

Wie versprochen, gibt’s jetzt eine Kurzfassung der 3 Monate auf Französisch, damit sich unsere fleißigen "Betrachter" :-) aus dem Hexagon einen Reim zu den Bildern machen können ;-).

To be continued… (as always)

Brigitte

PS: mittlerweile sind unsere 3 Afrikaalben mit "herkömmlichen Fotos" auch fertig, für alle Interessierten.


(Baobab Tree: God got angry with this tree always wishing for more leaves, fruits and flowers, so he put it up upside down)


Un grand bonjour de notre part et – comme promis depuis longtemps – un petit rapport (ainsi pas si petit que ça) de notre séjour en Afrique en français.

Ou commencer… Au début bien sur : Décolle de l’avion à Vienne le 28 juin avec une heure de retard, tant mieux, car ça a diminué l’attente à Frankfort pour le vol vers Johannesburg. En plus, c’était l’occasion de montrer notre forme physique en courant super vite vers le gate pour notre Boeing 747 (juste deux semaines avant nous avons survécu un décathlon avec du succès :-) - au mois vivant… ;-).

De Johannesburg à Harare rien de spécial et le bienvenue au Zimbabwe : avec des bananes et des températures bien fraîches (environ 0 la nuit et 18 la journée). Paul et Christa – le couple autrichien qui finance cet orphelinat ensemble avec un médecin américain et une anglaise étaient là pour nous chercher à l’aéroport et pour nous présenter à tout le monde chez MOP (Mother of Peace). L’orphelinat se trouve près de Mutoko (un village de 10.000) à 2,5h de la capitale Harare et à 90km de la frontière avec le Mozambique. Les alentours sont très ruraux et montagneux, Mutoko même est situé sur 1000m.

MOP offre un chez soi à environ 130 enfants de 0 à 18 ans. De plus 100 personnes travaillent pour le complexe. En total l’orphelinat se compose de 9 maisons pour les petits, 3 maisons pour les travailleurs, une bibliothèque, une crèche, une clinique et finalement une ferme avec des vaches (rien comparé aux vaches du père d’Hélène), des poulets, des couchons, et bien sur de mais, des tomates et d’autres trucs verts ;-). Pendant notre 6 semaines à MOP 10 enfants nouveaux sont venus vivre dans l’orphelinat. Les plus jeunes étaient de jumeau avec 16hrs d’age. La raison toujours: « mother died » de quoi ? – SIDA (dans la plus part des cas). Environ 25% de la population au Zimbabwe portent le virus ou sont déjà malades.

Kay passait la plupart de son temps à la petite clinique qui offre un service aux enfants, aux employées et aux gens des alentours qui n’ont pas assez des moyens pour se payer une consultation à l’hôpital. Les expériences vécu : la première suture sur le pouce d’un petit de 10 an – bien sûr sans anesthésie ; un autre client est venu sur un attelage de bœufs et une vieille dame se fait conduire dans une brouette.
Moi-même j’ai passé mon temps avec les petits de 0 à environ 4 ans. J’ai aidé les « mères » ou possible : changer les bébés, les nourrir avec de porridge et du lait de vache (ils n’ont rien d’autre), nettoyer la maison et en plus – pour ce qui les mères n’avaient plus d’énergie – jouer et lire avec les petits. Pour jouer Kay m’a beaucoup aidé et il est devenu le jouet principal pour les petits gars ;-)

Et le travail était dur ? Non, juste la façon dans laquelle ces gens vivent et travaillent jour par jour est dure. Il n’y a plus d’électricité – quelques uns entre nous vont se dire – d’accord pas de télé le soir – mais non – il n’arrivent pas à « transporter » l’eau d’un barrage juste à côté sur les champs pour les arroser. Il manque aussi l’eau du réseau publique ce qui augmente le besoin auprès les réserves au barrage. Douche : très rarement et souvent seulement si on porte l’eau dans un banneau sur la tête :-) et le chauffe sur le feu. De retour en Autriche nous apprécions toujours d’avoir lumière électrique (lire un livre avec une bougie n’est pas trop agréable), pouvoir cuisinier sans soucis pour l’énergie, prendre une douche chaude quand on veut… tout ces affaires quotidiens deviennent un projet au Zimbabwe et n’est pas parce que les gens n’ont pas l’habitude ou d’autres manières (ils ont bien appris les manières de nous… (des colonialites...). Non, c’est la situation politique et économique qui pose ces problèmes. Inflation de 10.000%, taux de chômage de 80%, le Sida qui à la longue influence l’économie etc. Chaque jour milles des personnes fuissent vers l’Afrique du Sud, Botswana ou autre pays. Pour ceux qui restent il est à espérer que les « élections » (le régime du président Mugabe n’est pas du tout une démocratie) en mars 2008 apportent un changement… Si vous êtes intéressés par plus des détails nous avons deux livres à recommander : The battle for Zimbabwe et What happens after Mugabe par Geoff Hill.

Notre départ de l’orphelinat après 6 semaines était dur, surtout de dire au revoir aux enfants qui ont tous un futur très incertain. En bref nous avons beaucoup profité de notre temps chez eux et nous sommes très reconnaissants pour la joie et la gentillesse avec lesquelles nous étions reçus.

De Mutoko nous sommes allés en direct vers le Victoria Falls car il n’était plus possible de visiter d’autres parts du Zimbabwe, il manque du pétrole et donc plus de service de bus. Victoria Falls ou Mosi-ao-Tunya (the smoke that thunders) sont très spectaculaires et nous y avons passé 3 jours entières juste en regardant les chutes. Pas de bungee jump pour nous du pont entre les deux frontières – Zimbabwe/Zambie. Nous avons juste traversé ce pont pour nous rendre au Zambie. À côté des Victoria Falls nous avons également visité un parc national au Zambie pour voir des éléphants, girafes, lions etc. La nuit on a passé dans une camp juste à côté du parc où les éléphants et hippopotames croisaient juste devant notre tente. Il ne faut surtout pas aller faire pipi la nuit sans lampe de poche-:-)

Après Zambie c’était la traversé du lac de Malawi en bateau pour aller en direction de Tanzanie. Ce bateau au nom de Ilala est apparemment écossais et venait au Malawi en pièces pour après le reconstruire sur place. En plus l’Ilala a déjà une centaine d’années – je ne voulais pas savoir tout ça avant… mais bon, ça foutait le mec qui me le racontait juste un jour avant l’embarquement pour 3 jours… :-) Tout allait bien, le moteur fonctionnait bien et après un jour sur la route le bateau était très bien rempli – à la africain – vous avez vue des photos….

Après Malawi nous nous sommes rendus vers Arusha, une ville très touristique au nord du Tanzanie. Arusha est souvent le port de départ pour des safaris et des randonnées sur le Mt. Meru ou le Kilimanjaro. Et c’est pour ça qu’on était là. D’abord un safari à la Serengeti, Ngorongoro Krater et parc national de Tarangire et après notre tour au Mount Meru ! Cette randonnée nous a pris 4 jours au total (3 pour monter et 1 ½ pour descendre). Le Mt. Meru est un vulcain dans un parc national ou on trouve des girafes, des buffles, encore des éléphants, des léopards etc. etc. En plus la rando est très belle parce que ce vulcain est toujours très vert (jusqu’à l’altitude d’environ 3.700m) et la forêt autour semble très mystérieux car les arbres portent des lichens :-? Jaque journée de notre monte on a fait environ 1000m en altitude. Le troisième jour nous nous sommes levés à 1hr du matin pour commencer la monte vers 2hrs. On voit si bien les étoiles ! Vers 7hrs du matin nous avons réussi – finalement le sommet – et c’est à ce moment là que Kay m’a proposé de lui marier ! Au sommet du Mount Meru le 7. Septembre à 7hrs du matin à 4.652,13m d’altitude !

Voili voilu ! Je n’ai jamais pensé que Hélène aura raison en disant en mai après la fête de son anniversaire : « l’année prochaine on se verra pour votre mariage… » ;-)

Après le Mount Meru nous avons pris l’avion pour aller en Ethiopie. Il n’y avait plus de temps pour visiter l’île de Zanzibar, ça sera donc la prochaine fois. Jusqu’à Arusha nous avons fait la totalité du trajet en bus ou minibus et je vous jure – plus jamais (au mois pour très longtemps ;-). Dans un minibus de 7 ils rentent 20 personnes – poulet et enfants exclus… Parfois c’était dur, mais toujours possible. En plus ça n’avance jamais, une fois on a mit 12hrs pour 300km ! Au nord du Malawi nous avons rencontré deux bretons qui veulent faire le tour du monde en vélo – très aventureux ! Surtout sur les routes en Afrique où tu survis ou tu morts – les règles sont simples – ce qui est plus fort ou plus vite gagne ! Pour tout ça nous étions très contents de prendre l’avion pour aller à Addis Abeba.

Y arrivé nous avons fêté le millénium de nouveau, car les éthiopiens utilisent toujours l’ancien calendrier et donc ils avons un retard de 7 ans par rapport à nous. Après la fête du nouvelle an nous avons commencé le tour du « northern historical circuit », un tour historique très, très intéressant. Je vous conseille de visiter l’Ethiopie ! Vraiment – grâce à nos médias qui nous informent toujours d’un pays misérable - on ne pensera jamais que l’Ethiopie a beaucoup de culture et de savoir vivre à offrir. Bien sûr il ne s’agit pas d’un pays riche, mais certainement dans une meilleure condition que Zimbabwe en ce moment. Notre tour en Ethiopie nous a pris un peu plus que 2 semaines et de nouveau le départ – cette fois de l’Afrique vers l’Europe – était dur…

En tout cas nous n’aurons pas pu retourner en directe du Zimbabwe en Autriche, déjà au Zambie nous étions trop étonnés du choix des produits dans un petit supermarché ;-)

De retour Kay a recommencé ses études en directe et moi j’ai heureusement vite fait trouvé un boulot où je commence lundi prochain – pour le moment c’est limité à 3 mois, ce qui me permet de chercher qc. d’autre si nécessaire.

Je crois que ça suffit maintenant :-) Pour tous qui sont arrivés jusqu’à ici – félicitations et un grand merci pour votre patience !

Gros bisous de nous deux et j’espère à très bientôt!

Brigitte & Kay