Mittwoch, 2. April 2008

Mugabe und Zimbabwe in den Schlagzeilen

jeden Morgen im Ö1 Journal und unter http://www.zeit.de/2008/14/Mugabe

Mittwoch, 7. November 2007

à nos amis francophones

(Sunset am Zambesi River in Zimbabwe)

Heute gestalten wir unseren letzten Blogeintrag (es sind noch ein paar Fotos zu den Äthiopien Berichten dazugekommen). Wir möchten an dieser Stelle allen unseren treuen Lesern danken und hoffen, es hat Euch gefallen, schockiert (ja, auch das „muss“ manchmal sein), oder vielleicht gar ein bisschen inspiriert.


(ein herzliches Merci an unsere Leser - Brigitte & Kay)


Noch ein Nachsatz zu Zimbabwe: Wir sind schon „gespannt“, welche Neuigkeiten uns Gerhard und Wolfgang aus der Gegend berichten werden, die beiden sind gerade in und um Cape Town unterwegs. Die englische Sponsorin von MOP hat uns berichtet, dass die Universitäten mittlerweile auf unbestimmte Zeit geschlossen haben. Paul – der österreichische Geldgeber – erzählt, dass es überhaupt keine Stromversorgung mehr gibt und auch, dass keine Besserung in Sicht ist, wohl auch nicht nach den „Wahlen“ im März 2008. Für alle, die die Zeilen zu What happens after Mugabe noch nicht gelesen haben, einfach runterscrollen oder links zu den Oktober Posts wechseln.

Wie versprochen, gibt’s jetzt eine Kurzfassung der 3 Monate auf Französisch, damit sich unsere fleißigen "Betrachter" :-) aus dem Hexagon einen Reim zu den Bildern machen können ;-).

To be continued… (as always)

Brigitte

PS: mittlerweile sind unsere 3 Afrikaalben mit "herkömmlichen Fotos" auch fertig, für alle Interessierten.


(Baobab Tree: God got angry with this tree always wishing for more leaves, fruits and flowers, so he put it up upside down)


Un grand bonjour de notre part et – comme promis depuis longtemps – un petit rapport (ainsi pas si petit que ça) de notre séjour en Afrique en français.

Ou commencer… Au début bien sur : Décolle de l’avion à Vienne le 28 juin avec une heure de retard, tant mieux, car ça a diminué l’attente à Frankfort pour le vol vers Johannesburg. En plus, c’était l’occasion de montrer notre forme physique en courant super vite vers le gate pour notre Boeing 747 (juste deux semaines avant nous avons survécu un décathlon avec du succès :-) - au mois vivant… ;-).

De Johannesburg à Harare rien de spécial et le bienvenue au Zimbabwe : avec des bananes et des températures bien fraîches (environ 0 la nuit et 18 la journée). Paul et Christa – le couple autrichien qui finance cet orphelinat ensemble avec un médecin américain et une anglaise étaient là pour nous chercher à l’aéroport et pour nous présenter à tout le monde chez MOP (Mother of Peace). L’orphelinat se trouve près de Mutoko (un village de 10.000) à 2,5h de la capitale Harare et à 90km de la frontière avec le Mozambique. Les alentours sont très ruraux et montagneux, Mutoko même est situé sur 1000m.

MOP offre un chez soi à environ 130 enfants de 0 à 18 ans. De plus 100 personnes travaillent pour le complexe. En total l’orphelinat se compose de 9 maisons pour les petits, 3 maisons pour les travailleurs, une bibliothèque, une crèche, une clinique et finalement une ferme avec des vaches (rien comparé aux vaches du père d’Hélène), des poulets, des couchons, et bien sur de mais, des tomates et d’autres trucs verts ;-). Pendant notre 6 semaines à MOP 10 enfants nouveaux sont venus vivre dans l’orphelinat. Les plus jeunes étaient de jumeau avec 16hrs d’age. La raison toujours: « mother died » de quoi ? – SIDA (dans la plus part des cas). Environ 25% de la population au Zimbabwe portent le virus ou sont déjà malades.

Kay passait la plupart de son temps à la petite clinique qui offre un service aux enfants, aux employées et aux gens des alentours qui n’ont pas assez des moyens pour se payer une consultation à l’hôpital. Les expériences vécu : la première suture sur le pouce d’un petit de 10 an – bien sûr sans anesthésie ; un autre client est venu sur un attelage de bœufs et une vieille dame se fait conduire dans une brouette.
Moi-même j’ai passé mon temps avec les petits de 0 à environ 4 ans. J’ai aidé les « mères » ou possible : changer les bébés, les nourrir avec de porridge et du lait de vache (ils n’ont rien d’autre), nettoyer la maison et en plus – pour ce qui les mères n’avaient plus d’énergie – jouer et lire avec les petits. Pour jouer Kay m’a beaucoup aidé et il est devenu le jouet principal pour les petits gars ;-)

Et le travail était dur ? Non, juste la façon dans laquelle ces gens vivent et travaillent jour par jour est dure. Il n’y a plus d’électricité – quelques uns entre nous vont se dire – d’accord pas de télé le soir – mais non – il n’arrivent pas à « transporter » l’eau d’un barrage juste à côté sur les champs pour les arroser. Il manque aussi l’eau du réseau publique ce qui augmente le besoin auprès les réserves au barrage. Douche : très rarement et souvent seulement si on porte l’eau dans un banneau sur la tête :-) et le chauffe sur le feu. De retour en Autriche nous apprécions toujours d’avoir lumière électrique (lire un livre avec une bougie n’est pas trop agréable), pouvoir cuisinier sans soucis pour l’énergie, prendre une douche chaude quand on veut… tout ces affaires quotidiens deviennent un projet au Zimbabwe et n’est pas parce que les gens n’ont pas l’habitude ou d’autres manières (ils ont bien appris les manières de nous… (des colonialites...). Non, c’est la situation politique et économique qui pose ces problèmes. Inflation de 10.000%, taux de chômage de 80%, le Sida qui à la longue influence l’économie etc. Chaque jour milles des personnes fuissent vers l’Afrique du Sud, Botswana ou autre pays. Pour ceux qui restent il est à espérer que les « élections » (le régime du président Mugabe n’est pas du tout une démocratie) en mars 2008 apportent un changement… Si vous êtes intéressés par plus des détails nous avons deux livres à recommander : The battle for Zimbabwe et What happens after Mugabe par Geoff Hill.

Notre départ de l’orphelinat après 6 semaines était dur, surtout de dire au revoir aux enfants qui ont tous un futur très incertain. En bref nous avons beaucoup profité de notre temps chez eux et nous sommes très reconnaissants pour la joie et la gentillesse avec lesquelles nous étions reçus.

De Mutoko nous sommes allés en direct vers le Victoria Falls car il n’était plus possible de visiter d’autres parts du Zimbabwe, il manque du pétrole et donc plus de service de bus. Victoria Falls ou Mosi-ao-Tunya (the smoke that thunders) sont très spectaculaires et nous y avons passé 3 jours entières juste en regardant les chutes. Pas de bungee jump pour nous du pont entre les deux frontières – Zimbabwe/Zambie. Nous avons juste traversé ce pont pour nous rendre au Zambie. À côté des Victoria Falls nous avons également visité un parc national au Zambie pour voir des éléphants, girafes, lions etc. La nuit on a passé dans une camp juste à côté du parc où les éléphants et hippopotames croisaient juste devant notre tente. Il ne faut surtout pas aller faire pipi la nuit sans lampe de poche-:-)

Après Zambie c’était la traversé du lac de Malawi en bateau pour aller en direction de Tanzanie. Ce bateau au nom de Ilala est apparemment écossais et venait au Malawi en pièces pour après le reconstruire sur place. En plus l’Ilala a déjà une centaine d’années – je ne voulais pas savoir tout ça avant… mais bon, ça foutait le mec qui me le racontait juste un jour avant l’embarquement pour 3 jours… :-) Tout allait bien, le moteur fonctionnait bien et après un jour sur la route le bateau était très bien rempli – à la africain – vous avez vue des photos….

Après Malawi nous nous sommes rendus vers Arusha, une ville très touristique au nord du Tanzanie. Arusha est souvent le port de départ pour des safaris et des randonnées sur le Mt. Meru ou le Kilimanjaro. Et c’est pour ça qu’on était là. D’abord un safari à la Serengeti, Ngorongoro Krater et parc national de Tarangire et après notre tour au Mount Meru ! Cette randonnée nous a pris 4 jours au total (3 pour monter et 1 ½ pour descendre). Le Mt. Meru est un vulcain dans un parc national ou on trouve des girafes, des buffles, encore des éléphants, des léopards etc. etc. En plus la rando est très belle parce que ce vulcain est toujours très vert (jusqu’à l’altitude d’environ 3.700m) et la forêt autour semble très mystérieux car les arbres portent des lichens :-? Jaque journée de notre monte on a fait environ 1000m en altitude. Le troisième jour nous nous sommes levés à 1hr du matin pour commencer la monte vers 2hrs. On voit si bien les étoiles ! Vers 7hrs du matin nous avons réussi – finalement le sommet – et c’est à ce moment là que Kay m’a proposé de lui marier ! Au sommet du Mount Meru le 7. Septembre à 7hrs du matin à 4.652,13m d’altitude !

Voili voilu ! Je n’ai jamais pensé que Hélène aura raison en disant en mai après la fête de son anniversaire : « l’année prochaine on se verra pour votre mariage… » ;-)

Après le Mount Meru nous avons pris l’avion pour aller en Ethiopie. Il n’y avait plus de temps pour visiter l’île de Zanzibar, ça sera donc la prochaine fois. Jusqu’à Arusha nous avons fait la totalité du trajet en bus ou minibus et je vous jure – plus jamais (au mois pour très longtemps ;-). Dans un minibus de 7 ils rentent 20 personnes – poulet et enfants exclus… Parfois c’était dur, mais toujours possible. En plus ça n’avance jamais, une fois on a mit 12hrs pour 300km ! Au nord du Malawi nous avons rencontré deux bretons qui veulent faire le tour du monde en vélo – très aventureux ! Surtout sur les routes en Afrique où tu survis ou tu morts – les règles sont simples – ce qui est plus fort ou plus vite gagne ! Pour tout ça nous étions très contents de prendre l’avion pour aller à Addis Abeba.

Y arrivé nous avons fêté le millénium de nouveau, car les éthiopiens utilisent toujours l’ancien calendrier et donc ils avons un retard de 7 ans par rapport à nous. Après la fête du nouvelle an nous avons commencé le tour du « northern historical circuit », un tour historique très, très intéressant. Je vous conseille de visiter l’Ethiopie ! Vraiment – grâce à nos médias qui nous informent toujours d’un pays misérable - on ne pensera jamais que l’Ethiopie a beaucoup de culture et de savoir vivre à offrir. Bien sûr il ne s’agit pas d’un pays riche, mais certainement dans une meilleure condition que Zimbabwe en ce moment. Notre tour en Ethiopie nous a pris un peu plus que 2 semaines et de nouveau le départ – cette fois de l’Afrique vers l’Europe – était dur…

En tout cas nous n’aurons pas pu retourner en directe du Zimbabwe en Autriche, déjà au Zambie nous étions trop étonnés du choix des produits dans un petit supermarché ;-)

De retour Kay a recommencé ses études en directe et moi j’ai heureusement vite fait trouvé un boulot où je commence lundi prochain – pour le moment c’est limité à 3 mois, ce qui me permet de chercher qc. d’autre si nécessaire.

Je crois que ça suffit maintenant :-) Pour tous qui sont arrivés jusqu’à ici – félicitations et un grand merci pour votre patience !

Gros bisous de nous deux et j’espère à très bientôt!

Brigitte & Kay

Mittwoch, 10. Oktober 2007

What happens after Mugabe

Wie angekündigt, möchte ich diese Plattform nützen, um ein paar unerfreuliche Tatsachen aus Zimbabwe zu berichten, denn die Situation in diesem Land darf nicht ungehört bleiben. Es ist schrecklich, frustrierend und unverständlich zugleich. Auch wenn es scheint, dass jedem Einzelnen von uns die Hände gebunden sind etwas an der Lage zu ändern, so möchen wir doch zumindest Bewusstsein schaffen.

Die Fakten stammen aus dem Buch "What happens after Mugabe? Can Zimbabwe rise from the Ashes?" von Geoff Hill, der auch "The battle for Zimbabwe" geschrieben hat. Jeder Interessierte kann ersteres Buch, bei vorsichtiger Behandlung :-), gerne von uns leihen. [ich erwähne nur die schlimmen, nicht aber die schlimmsten Berichte daraus...]

Keine Bücher, keine Kreide, keine Einrichtung.... in den Schulen. Der Kaugummi der Kinder wird verwendet um Bilder an der Wand anzubringen. Damit ist Zimbabwe weltweit sicherlich kein Einzelfall. Dass der Präsident Mugabe sich selbst aber gleichzeitig eine 2.500%ige Gehaltserhöhung zuspricht, anstatt notwendige Mittel ins Bildungswesen zu stecken, vielleicht aber schon.

Noch im Jahr 2000 waren 93% der schulpflichtigen Kinder in Zimbabwe in der Schule - höchster Prozentsatz in Afrika! In nur 3 Jahren sank das Niveau auf 65%... Dafür gibt es viele Gründe, neben den ständig ansteigenden Schulkosten hat die verorderte Landumverteilung einigen Menschen ihr Einkommen genommen.

Laut Schätzungen sind 25% der Bevölkerung mit dem HIV Virus infiziert. Nicht nur, dass deshalb die Bevölkerung Zimbabwes statistisch mit 33 Jahren die niedrigste Lebenserwartung weltweit hat (1975 waren es noch 65 Jahre im Durchschnitt), es wird auch angenommen, dass in ca. 2 Jahren ein Drittel des landesweiten Lehrkörpers tot bzw. nicht mehr arbeitsfähig sein wird.

Vor 3 Jahren hat die Regierung Militärfahrzeuge und Kampfflugzeuge um USD 200 Millionen aus China gekauft. In einigen Spitälern am Land hatten Krankenschwestern nicht einmal mehr Seife, um sich die Hände zu waschen.

Täglich fliehen Tausende über die Grenzen Zimbabwes, die meisten nach Südafrika. Kaum über die Grenze gekommen, kaufen sich die Flüchtlinge "birth certificates" oder "identity cards". Shona Leute (wir waren auch in einer Region, wo Shona gesprochen wird) sind eng mit dem Stamm der Venda verwandt und deren "Zentrum" ist Thohoyandou im Norden SA. Leute die Shona sprechen, können einfach mit Venda Sprechenden verwechselt werden und so "übersteht" man auch leicht eine Polizeikontrolle. Übrigens, ich glaube mich zu erinnern, dass Botswana die am einfachsten zu fälschenden Pässe weltweit hat - auch ein leichtes Spiel für Flüchtlinge aus Zimbabwe. Ca. 1 Million Zimbabwer lebt in SA, 1 Million in GB und dann sind noch 1-2 Millionen auf andere Länder verteilt, Tendenz drastisch steigend.

Doch werden all diese - meist sehr gut (aus)gebildeten Menschen (vor einigen Jahren war der Bildungsstandard ja noch top) wieder in die Heimat zurückkehren, sobald die politische Lage stabil ist? Wer soll das Land wieder aufbauen? Die meisten im Exil Lebenden verneinen diese (erste) Frage, allein schon wegen "Kleinigkeiten" wie
funktionierende Telefonleitungen, exisiterender öffentlicher Verkehr, einkaufen können ohne dafür Stunden anstehen zu müssen oder sich zuerst das Geld am Schwarzmarkt besorgen zu müssen...

Außerdem hegen viele Flüchtlinge Rachegefühle. Auch wenn sich nur ein Prozent der Zehntausenden Opfer und ihrer Familien rächen würden... "the return of exiles could be a bloody affair, not on a scale that would destroy the country, bus serious enough to derail the programmes needed to attract investment and rebuild society" [p. 126]

Ich möchte hier diesen Kurzbericht beenden, nicht das damit alles über die Lage in Zimbabwe oder anderswo gesagt wäre, ich denke, wir müssen uns nur immer wieder ins Bewußtsein rufen, wie menschenunwürdig politische und wirtschaftliche Lagen in vielen Ländern weltweit das Leben von Menschen gestaltet. Auch wenn dieser Ansatz philosophisch ist, aber im Endeffekt liegt es an jedem einzelnen aufmerksam zu sein, immer kritisch zu hinterfragen, nichts - und dies oft aus Bequemlichkeit (v.a. ein Phänomen unserer westlichen Welt) - als gegeben anzusehen und einen aktiven Beitrag zu leisten - so klein er auch sein mag!

Jedenfalls hat es uns wenig verwundert, dass die Leute, die wir getroffen haben nie offenherzig über Politik gesprochen haben. Ein falsches Wort, ein falscher Zuhörer und man wandert ab ins Gefängnis, wo einen Foltern erwarten und man wahrscheinlich mit dem Leben bezahlt.

Für alle immer noch Interessierten ;-): BBC http://news.bbc.co.uk/ bietet ein bisschen Reportage übers Land. Aktuell wird über die 7.000%ige Inflation geschrieben. Interessanterweise sind sogar auf derstandard.at und diepresse.at relativ rezente Berichte zu finden, hat mich positiv überrascht (hängt vermutlich mit den Wahlen im März 2008 und der mittlerweile "erstattungswerten" horrenden Lage zusammen).

Well that's it for Zimbabwe so far... to be continued

Brigitte




Mittwoch, 26. September 2007

hoffentlich funktionierts

(hl. Georg - Drachentöter u. Schutzpatron Äthiopiens)


wir hoffen, ihr koennt die gemailten Posts lesen. Wie schon angedeuted, der Blogger laesst sich hier nirgends oeffnen.

Jetzt aber zum Wesentlichen, naemlich dem Berichten. Wir sind wieder gut in Addis angekommen, nach einer wunderschoenen und faszinierenden Tour der historical route im Norden des Landes entlang. Der erste Stop war Bahar Dar am Lake Tana gelegen, wos ganz viele Kloester auf kleinen Inseln verstreut ueber den See gibt. Dann waren wir in Gondar, auch eine alte Stadt, aber von dort aus haben wir eh mal geschrieben.

Nach Gondar, was uebrigens nur 10 Flugminuten ueber den See von Bahar Dar gelegen war (nobel geht die Welt zugrunde :-) und wir sind recht froh, keinen Bus mehr von innen gesehen zu haben), sind wir nach Axum. Das waer was fuer den Andi gewesen. Axum als ehemaliges Zentrum einiger Koengigreiche hat auch einige Obelisken zu bieten. Unter anderem kam vor 2 Jahren ein Obelisk aus Rom retour, den die Italiener in ihrer kurzen Zeit hier in Aethiopien stibitzt haben. Jetzt muessens ihn auch wieder aufstellen, recht gschieacht eana... :-) Die Aethiopier sind uebrigens maechtig stolz, dass sie nie kolonialisiert worden sind und glauben auch fest, dass dies der einzig und alleinige Grund ist, weshalb sie eine eigene Kultur haben! Vielleicht ist was dran und bemerkenswert ist sie immerhin, denn es gibt es eine eigene Schrift, eigene Zahlen, ein anderes Datum, die Zeit ist auch anders (wie Swahili time -6h) und sie haben als einzige ein Getreide namens Tef - aus diesem werden dann die Schwaemme gewonnen :-). Es wird aber gesagt, dass dieses extrem viele wertvolle Naehrstoffe enthaelt. Zu Haus mach ich mich mal schlau. Sprachen hams uebrigens auch mehrere zu bieten, wie in vielen afrikanischen Laendern. An die 80 werden es schon sein + ein paar Dialekte. Amharisch kann aber jeder, nur wir nicht :-)

Nach Axum sind wir weiter nach Lalibela, bekannt fuer seine 11 in Stein gehauenen Kirchen. A Woed! Unglaublich, die haben einfach in einen Felsen hineingehaemmert und schon stehen dort ein paar Kirchen. Wenn man beim Herumwandern nicht aufpasst, plumpst man direkt hinunter zu den Kirchen... :-) Ausserdem sind alle durch ein verwinkeltes Gangsystem miteinander verbunden, wenn man den Weg nicht kennt, verirrt man sich. Das ganze liegt in einer Szenerie von Bergen und, wie sollte es anders sein, wieder mal ueber 2000 m hoch. Selbst Addis liegt ueber 2000 m und ist damit die fuenfthoechste Hauptstadt der Welt, wenn micht jetzt nicht alles taeuscht.


(eine der genialsten Steinkirchen von Lalibela)


Des wors, heut simma von Lalibela wieder retour nach Addis.



Soweit alles paletti, wir haben beide eine kleine Fieberwelle (Gott sei Dank nicht in Malariaverdachtshoehe von rd. 38,5) ueberstanden, der Schnupfen ist weg, lediglich ca. 120 Flohstiche (zu guter letzt waren es über 200 - Anm. im Nov. 07) machen mich ab und an wahnsinnig und lassen mich wie ein Rumpelstilzchen herumhupfen, weils hoellisch juckt. Scheint common sense bei einer Reise durch Aethiopien zu sein, entweder man zieht sich Bettwanzen oder Floehe zu, da bin ich nicht die Einzige. Kay ist gluecklicherweise bisher verschont geblieben, aber wer weiss, noch sind wir potentielle Leckerbissen fuer die Mistvieher.

Wir sind guter Dinge, geniessen noch 2 Tage in Addis, vielleicht mit ein bissi Schwaemmen :-), Markt, ethnologisches Museum, arabisch Essen und wohl auch Western food (we have to). In diesem Sinne auf zur Pizzaria.

Liebe Gruesse und bis Samstag!

Brigitte & Kay

P.S: Dieser Post ist vom 26.9.2007

Mittwoch, 19. September 2007

GondAr nicht GondOr

Dieser Post ist vom 19.9.2007

Ein herzliches Gruessgott aus Gondar!

Nein, wir sind nicht in Neuseeland gelandet und schauen uns Hobbits
an, es handelt sich um die mittelalterliche Stadt Gondar in
Aethiopien, UNESCO Weltkulturerbe, mit einem tollen Schloss/Burg/Dings
aus dem 17. Jahrhundert, alte Steinmauern, und so weiter - echt cool,
man haette kaum damit gerechnet in Aethiopien!!
Unseren Blog koennen wir selber nicht aufrufen, Frage Pressefreiheit?
So muss ich ueber Email posten und hab keine Ahnung obs funkt und wie
s ausschaut - man wird sehen. Einstweilen lieben wir Aethiopien heiss
und innig, es ist ein klarer Hoehepunkt unserer Reise. Grad mit
unseren Fluegen gibts staendig Mess-up, es ist nie klar ob wir jetzt
weiterfliegen koennen oder nicht, schaut aber momentan recht gut aus,
hoffentlich passts.

Blue Nile Falls

Wir sahen also bis jetzt Inselkloster am Tanasee mit lustigen Moenchen
mit Regenschirmen, die Blue Nile Falls, mittelalterliches in Gondar,
haben auch schon wieder einige Schwaemme verdrueckt (Schwamm heisst
auf aethiopisch Injera und wird aus Tef gemacht, allerdings nicht vom
TUEV zertifiziert). Ansonsten sehne ich mich eigentlich momentan nur
nach einem Nutella Toast, das waer schon was.


(Mönch in einem Kloster am Lake Tana)

Uebermorgen gehts weiter nach Axum, wo uns Queen Sheba erwartet (ich
weiss nicht, was das kulinarisch verheisst) und wir uns Obelisken
anschauen duerfen, und dann gehts nach Lalibela, wo uns 11 Steine
erwarten, von denen jeder einzelne eine ganze Kirche ist, also recht
grosse Steine, die schoen bearbeitet wurden. Auch das ist UNESCO
Weltkulturerbe. Wir freuen uns auch schon wieder auf die Rueckkunft
nach Addis Ababa, wo wir am groessten Markt Afrikas Katz und Maus mit
Taschendieben spielen werden (Ich steck mir absichtlich angeschnaeuzte
Taschentuecher in meine Taschen - HI HI HI). Am 28. gehts retour nach
Hause - es scheint noch etwas unrealistisch, nach so langer Zeit
unterwegs, aber wir freuen uns auch schon wieder ein bissi.

(Obelisk in Axum - Andi - do muast amoi hi)

Naja, hoff ma mal, dieser Post erreicht euch! Einstweilen beste Gruesse,

Kay & Gitti

Donnerstag, 13. September 2007

Happy Ethiopian Millennium!!!

Es hat leider nicht funktioniert: Dieser Post ist vom 13.9.2007:

Frohes Millennium miteinand! Tja, wer haette das gedacht, jetzt haben
wir das Millennium sogar zweimal gefeiert, das zweite Mal am 11.
September hier in Addis. Auf aethiopisch uebrigens 6.13.1999 - auch
nicht schlecht, oder? Die Feier war toll, wir waren in einem Stadium
wo s ein Konzert gab, das war also eine Mischung aus Fussballmatch
(Stimmung & Oertlichkeit) und Konzert - leider waren nur die Boxen
unterdimensioniert und es war ein bissi leise, aber alles kann halt
auchnicht hinhauen. Dafuer 25 Minuten Feuerwerk, echt schoen! Ja, wenn
man schon in der Gegend ist muss man schon vorbeischauen!

Wir geniessen also Addis Ababa, vor allem jetzt da wir ein anderes
Hotel gewaehlt haben, in dem es nicht so muffelt und nach Kanal
stinkt, und wo uns nicht die Wanzen beissen - lustigerweise heisst das
neue wanzenlose Hotel "Wanza Hotel" - nomen ist eben doch nicht immer
Omen, gell?

Das aethiopische Essen ist auch interessant, die haben echt eine
eigene Kueche, und wir habens natuerlich ausprobiert. Wir wissen
natuerlich nicht, wie das Zeug heisst, und so beschreiben wir es Euch:
Hauptbestandteil war Faschiertes mit Zeug, irrsinnig scharf und viel.
Als Beilage gabs gebuegelten Schwamm (man denke einen Badeschwamm,
eine duenne Scheibe abgeschnitten, und einseitig auf ein Buegeleisen
gelegt, also unten flach und oben schwammhaft) - leider sah es nur aus
wie Galette (von unten naemlich), schmeckte irgendwie saeuerlich.
Alternativ auch gebratenes Plastilin in Scheiben, oder einfach nur
Brot. Brot war eigentlich eine sehr nette Option, letztlich. Aber echt
eine Erfahrung!

Am 15. Sep faengt unsere Rundreise mit dem Flugzeug an, wir sind
gerade dabei, alles zu arrangieren und hoffen es klappt gut!
Einstweilen LG,

bis bald

Kay & Brigitte

(Gott sei Dank waren unsere Flüge nicht so beängstigend, wie dieses Gerüst in Addis)

Montag, 10. September 2007

Unser kurzer, aber spannender Aufenthalt in Kenya...

Tja, da sind wir also in Kenya angelangt, und sitzen vorm Internet und hoffen, dass unser Flug in europaeischer Zeit und nicht in Swahili Zeit angegeben war, denn sonst ist der Ethiopian Flieger, den wir gerade vom Mittagessen aus starten gesehen haben, unserer gewesen, und wir in Nairobi gestrandet. Wir hoffen aber, dass alles nach Plan verlaueft, und werden bald einchecken, wenn alles glatt laeuft, sind wir am Abend in Addis Ababa. Vielen Dank fuer die vielen Glueckwuensche, die bis jetzt eingelangt sind, keine Angst, Kinder sind noch keine unterwegs (Rainer, BITTE!!), wir freuen uns auf jeden Fall ueber die vielen Rueckmeldungen! Wir muessen jetzt zum Ethiopian Schalter und herausfinden, was da jetzt wirklich los war, und also bis bald, vermutlich im neuen Millennium, beste Gruesse,

Kay & Brigitte