Mittwoch, 7. November 2007

à nos amis francophones

(Sunset am Zambesi River in Zimbabwe)

Heute gestalten wir unseren letzten Blogeintrag (es sind noch ein paar Fotos zu den Äthiopien Berichten dazugekommen). Wir möchten an dieser Stelle allen unseren treuen Lesern danken und hoffen, es hat Euch gefallen, schockiert (ja, auch das „muss“ manchmal sein), oder vielleicht gar ein bisschen inspiriert.


(ein herzliches Merci an unsere Leser - Brigitte & Kay)


Noch ein Nachsatz zu Zimbabwe: Wir sind schon „gespannt“, welche Neuigkeiten uns Gerhard und Wolfgang aus der Gegend berichten werden, die beiden sind gerade in und um Cape Town unterwegs. Die englische Sponsorin von MOP hat uns berichtet, dass die Universitäten mittlerweile auf unbestimmte Zeit geschlossen haben. Paul – der österreichische Geldgeber – erzählt, dass es überhaupt keine Stromversorgung mehr gibt und auch, dass keine Besserung in Sicht ist, wohl auch nicht nach den „Wahlen“ im März 2008. Für alle, die die Zeilen zu What happens after Mugabe noch nicht gelesen haben, einfach runterscrollen oder links zu den Oktober Posts wechseln.

Wie versprochen, gibt’s jetzt eine Kurzfassung der 3 Monate auf Französisch, damit sich unsere fleißigen "Betrachter" :-) aus dem Hexagon einen Reim zu den Bildern machen können ;-).

To be continued… (as always)

Brigitte

PS: mittlerweile sind unsere 3 Afrikaalben mit "herkömmlichen Fotos" auch fertig, für alle Interessierten.


(Baobab Tree: God got angry with this tree always wishing for more leaves, fruits and flowers, so he put it up upside down)


Un grand bonjour de notre part et – comme promis depuis longtemps – un petit rapport (ainsi pas si petit que ça) de notre séjour en Afrique en français.

Ou commencer… Au début bien sur : Décolle de l’avion à Vienne le 28 juin avec une heure de retard, tant mieux, car ça a diminué l’attente à Frankfort pour le vol vers Johannesburg. En plus, c’était l’occasion de montrer notre forme physique en courant super vite vers le gate pour notre Boeing 747 (juste deux semaines avant nous avons survécu un décathlon avec du succès :-) - au mois vivant… ;-).

De Johannesburg à Harare rien de spécial et le bienvenue au Zimbabwe : avec des bananes et des températures bien fraîches (environ 0 la nuit et 18 la journée). Paul et Christa – le couple autrichien qui finance cet orphelinat ensemble avec un médecin américain et une anglaise étaient là pour nous chercher à l’aéroport et pour nous présenter à tout le monde chez MOP (Mother of Peace). L’orphelinat se trouve près de Mutoko (un village de 10.000) à 2,5h de la capitale Harare et à 90km de la frontière avec le Mozambique. Les alentours sont très ruraux et montagneux, Mutoko même est situé sur 1000m.

MOP offre un chez soi à environ 130 enfants de 0 à 18 ans. De plus 100 personnes travaillent pour le complexe. En total l’orphelinat se compose de 9 maisons pour les petits, 3 maisons pour les travailleurs, une bibliothèque, une crèche, une clinique et finalement une ferme avec des vaches (rien comparé aux vaches du père d’Hélène), des poulets, des couchons, et bien sur de mais, des tomates et d’autres trucs verts ;-). Pendant notre 6 semaines à MOP 10 enfants nouveaux sont venus vivre dans l’orphelinat. Les plus jeunes étaient de jumeau avec 16hrs d’age. La raison toujours: « mother died » de quoi ? – SIDA (dans la plus part des cas). Environ 25% de la population au Zimbabwe portent le virus ou sont déjà malades.

Kay passait la plupart de son temps à la petite clinique qui offre un service aux enfants, aux employées et aux gens des alentours qui n’ont pas assez des moyens pour se payer une consultation à l’hôpital. Les expériences vécu : la première suture sur le pouce d’un petit de 10 an – bien sûr sans anesthésie ; un autre client est venu sur un attelage de bœufs et une vieille dame se fait conduire dans une brouette.
Moi-même j’ai passé mon temps avec les petits de 0 à environ 4 ans. J’ai aidé les « mères » ou possible : changer les bébés, les nourrir avec de porridge et du lait de vache (ils n’ont rien d’autre), nettoyer la maison et en plus – pour ce qui les mères n’avaient plus d’énergie – jouer et lire avec les petits. Pour jouer Kay m’a beaucoup aidé et il est devenu le jouet principal pour les petits gars ;-)

Et le travail était dur ? Non, juste la façon dans laquelle ces gens vivent et travaillent jour par jour est dure. Il n’y a plus d’électricité – quelques uns entre nous vont se dire – d’accord pas de télé le soir – mais non – il n’arrivent pas à « transporter » l’eau d’un barrage juste à côté sur les champs pour les arroser. Il manque aussi l’eau du réseau publique ce qui augmente le besoin auprès les réserves au barrage. Douche : très rarement et souvent seulement si on porte l’eau dans un banneau sur la tête :-) et le chauffe sur le feu. De retour en Autriche nous apprécions toujours d’avoir lumière électrique (lire un livre avec une bougie n’est pas trop agréable), pouvoir cuisinier sans soucis pour l’énergie, prendre une douche chaude quand on veut… tout ces affaires quotidiens deviennent un projet au Zimbabwe et n’est pas parce que les gens n’ont pas l’habitude ou d’autres manières (ils ont bien appris les manières de nous… (des colonialites...). Non, c’est la situation politique et économique qui pose ces problèmes. Inflation de 10.000%, taux de chômage de 80%, le Sida qui à la longue influence l’économie etc. Chaque jour milles des personnes fuissent vers l’Afrique du Sud, Botswana ou autre pays. Pour ceux qui restent il est à espérer que les « élections » (le régime du président Mugabe n’est pas du tout une démocratie) en mars 2008 apportent un changement… Si vous êtes intéressés par plus des détails nous avons deux livres à recommander : The battle for Zimbabwe et What happens after Mugabe par Geoff Hill.

Notre départ de l’orphelinat après 6 semaines était dur, surtout de dire au revoir aux enfants qui ont tous un futur très incertain. En bref nous avons beaucoup profité de notre temps chez eux et nous sommes très reconnaissants pour la joie et la gentillesse avec lesquelles nous étions reçus.

De Mutoko nous sommes allés en direct vers le Victoria Falls car il n’était plus possible de visiter d’autres parts du Zimbabwe, il manque du pétrole et donc plus de service de bus. Victoria Falls ou Mosi-ao-Tunya (the smoke that thunders) sont très spectaculaires et nous y avons passé 3 jours entières juste en regardant les chutes. Pas de bungee jump pour nous du pont entre les deux frontières – Zimbabwe/Zambie. Nous avons juste traversé ce pont pour nous rendre au Zambie. À côté des Victoria Falls nous avons également visité un parc national au Zambie pour voir des éléphants, girafes, lions etc. La nuit on a passé dans une camp juste à côté du parc où les éléphants et hippopotames croisaient juste devant notre tente. Il ne faut surtout pas aller faire pipi la nuit sans lampe de poche-:-)

Après Zambie c’était la traversé du lac de Malawi en bateau pour aller en direction de Tanzanie. Ce bateau au nom de Ilala est apparemment écossais et venait au Malawi en pièces pour après le reconstruire sur place. En plus l’Ilala a déjà une centaine d’années – je ne voulais pas savoir tout ça avant… mais bon, ça foutait le mec qui me le racontait juste un jour avant l’embarquement pour 3 jours… :-) Tout allait bien, le moteur fonctionnait bien et après un jour sur la route le bateau était très bien rempli – à la africain – vous avez vue des photos….

Après Malawi nous nous sommes rendus vers Arusha, une ville très touristique au nord du Tanzanie. Arusha est souvent le port de départ pour des safaris et des randonnées sur le Mt. Meru ou le Kilimanjaro. Et c’est pour ça qu’on était là. D’abord un safari à la Serengeti, Ngorongoro Krater et parc national de Tarangire et après notre tour au Mount Meru ! Cette randonnée nous a pris 4 jours au total (3 pour monter et 1 ½ pour descendre). Le Mt. Meru est un vulcain dans un parc national ou on trouve des girafes, des buffles, encore des éléphants, des léopards etc. etc. En plus la rando est très belle parce que ce vulcain est toujours très vert (jusqu’à l’altitude d’environ 3.700m) et la forêt autour semble très mystérieux car les arbres portent des lichens :-? Jaque journée de notre monte on a fait environ 1000m en altitude. Le troisième jour nous nous sommes levés à 1hr du matin pour commencer la monte vers 2hrs. On voit si bien les étoiles ! Vers 7hrs du matin nous avons réussi – finalement le sommet – et c’est à ce moment là que Kay m’a proposé de lui marier ! Au sommet du Mount Meru le 7. Septembre à 7hrs du matin à 4.652,13m d’altitude !

Voili voilu ! Je n’ai jamais pensé que Hélène aura raison en disant en mai après la fête de son anniversaire : « l’année prochaine on se verra pour votre mariage… » ;-)

Après le Mount Meru nous avons pris l’avion pour aller en Ethiopie. Il n’y avait plus de temps pour visiter l’île de Zanzibar, ça sera donc la prochaine fois. Jusqu’à Arusha nous avons fait la totalité du trajet en bus ou minibus et je vous jure – plus jamais (au mois pour très longtemps ;-). Dans un minibus de 7 ils rentent 20 personnes – poulet et enfants exclus… Parfois c’était dur, mais toujours possible. En plus ça n’avance jamais, une fois on a mit 12hrs pour 300km ! Au nord du Malawi nous avons rencontré deux bretons qui veulent faire le tour du monde en vélo – très aventureux ! Surtout sur les routes en Afrique où tu survis ou tu morts – les règles sont simples – ce qui est plus fort ou plus vite gagne ! Pour tout ça nous étions très contents de prendre l’avion pour aller à Addis Abeba.

Y arrivé nous avons fêté le millénium de nouveau, car les éthiopiens utilisent toujours l’ancien calendrier et donc ils avons un retard de 7 ans par rapport à nous. Après la fête du nouvelle an nous avons commencé le tour du « northern historical circuit », un tour historique très, très intéressant. Je vous conseille de visiter l’Ethiopie ! Vraiment – grâce à nos médias qui nous informent toujours d’un pays misérable - on ne pensera jamais que l’Ethiopie a beaucoup de culture et de savoir vivre à offrir. Bien sûr il ne s’agit pas d’un pays riche, mais certainement dans une meilleure condition que Zimbabwe en ce moment. Notre tour en Ethiopie nous a pris un peu plus que 2 semaines et de nouveau le départ – cette fois de l’Afrique vers l’Europe – était dur…

En tout cas nous n’aurons pas pu retourner en directe du Zimbabwe en Autriche, déjà au Zambie nous étions trop étonnés du choix des produits dans un petit supermarché ;-)

De retour Kay a recommencé ses études en directe et moi j’ai heureusement vite fait trouvé un boulot où je commence lundi prochain – pour le moment c’est limité à 3 mois, ce qui me permet de chercher qc. d’autre si nécessaire.

Je crois que ça suffit maintenant :-) Pour tous qui sont arrivés jusqu’à ici – félicitations et un grand merci pour votre patience !

Gros bisous de nous deux et j’espère à très bientôt!

Brigitte & Kay

Mittwoch, 10. Oktober 2007

What happens after Mugabe

Wie angekündigt, möchte ich diese Plattform nützen, um ein paar unerfreuliche Tatsachen aus Zimbabwe zu berichten, denn die Situation in diesem Land darf nicht ungehört bleiben. Es ist schrecklich, frustrierend und unverständlich zugleich. Auch wenn es scheint, dass jedem Einzelnen von uns die Hände gebunden sind etwas an der Lage zu ändern, so möchen wir doch zumindest Bewusstsein schaffen.

Die Fakten stammen aus dem Buch "What happens after Mugabe? Can Zimbabwe rise from the Ashes?" von Geoff Hill, der auch "The battle for Zimbabwe" geschrieben hat. Jeder Interessierte kann ersteres Buch, bei vorsichtiger Behandlung :-), gerne von uns leihen. [ich erwähne nur die schlimmen, nicht aber die schlimmsten Berichte daraus...]

Keine Bücher, keine Kreide, keine Einrichtung.... in den Schulen. Der Kaugummi der Kinder wird verwendet um Bilder an der Wand anzubringen. Damit ist Zimbabwe weltweit sicherlich kein Einzelfall. Dass der Präsident Mugabe sich selbst aber gleichzeitig eine 2.500%ige Gehaltserhöhung zuspricht, anstatt notwendige Mittel ins Bildungswesen zu stecken, vielleicht aber schon.

Noch im Jahr 2000 waren 93% der schulpflichtigen Kinder in Zimbabwe in der Schule - höchster Prozentsatz in Afrika! In nur 3 Jahren sank das Niveau auf 65%... Dafür gibt es viele Gründe, neben den ständig ansteigenden Schulkosten hat die verorderte Landumverteilung einigen Menschen ihr Einkommen genommen.

Laut Schätzungen sind 25% der Bevölkerung mit dem HIV Virus infiziert. Nicht nur, dass deshalb die Bevölkerung Zimbabwes statistisch mit 33 Jahren die niedrigste Lebenserwartung weltweit hat (1975 waren es noch 65 Jahre im Durchschnitt), es wird auch angenommen, dass in ca. 2 Jahren ein Drittel des landesweiten Lehrkörpers tot bzw. nicht mehr arbeitsfähig sein wird.

Vor 3 Jahren hat die Regierung Militärfahrzeuge und Kampfflugzeuge um USD 200 Millionen aus China gekauft. In einigen Spitälern am Land hatten Krankenschwestern nicht einmal mehr Seife, um sich die Hände zu waschen.

Täglich fliehen Tausende über die Grenzen Zimbabwes, die meisten nach Südafrika. Kaum über die Grenze gekommen, kaufen sich die Flüchtlinge "birth certificates" oder "identity cards". Shona Leute (wir waren auch in einer Region, wo Shona gesprochen wird) sind eng mit dem Stamm der Venda verwandt und deren "Zentrum" ist Thohoyandou im Norden SA. Leute die Shona sprechen, können einfach mit Venda Sprechenden verwechselt werden und so "übersteht" man auch leicht eine Polizeikontrolle. Übrigens, ich glaube mich zu erinnern, dass Botswana die am einfachsten zu fälschenden Pässe weltweit hat - auch ein leichtes Spiel für Flüchtlinge aus Zimbabwe. Ca. 1 Million Zimbabwer lebt in SA, 1 Million in GB und dann sind noch 1-2 Millionen auf andere Länder verteilt, Tendenz drastisch steigend.

Doch werden all diese - meist sehr gut (aus)gebildeten Menschen (vor einigen Jahren war der Bildungsstandard ja noch top) wieder in die Heimat zurückkehren, sobald die politische Lage stabil ist? Wer soll das Land wieder aufbauen? Die meisten im Exil Lebenden verneinen diese (erste) Frage, allein schon wegen "Kleinigkeiten" wie
funktionierende Telefonleitungen, exisiterender öffentlicher Verkehr, einkaufen können ohne dafür Stunden anstehen zu müssen oder sich zuerst das Geld am Schwarzmarkt besorgen zu müssen...

Außerdem hegen viele Flüchtlinge Rachegefühle. Auch wenn sich nur ein Prozent der Zehntausenden Opfer und ihrer Familien rächen würden... "the return of exiles could be a bloody affair, not on a scale that would destroy the country, bus serious enough to derail the programmes needed to attract investment and rebuild society" [p. 126]

Ich möchte hier diesen Kurzbericht beenden, nicht das damit alles über die Lage in Zimbabwe oder anderswo gesagt wäre, ich denke, wir müssen uns nur immer wieder ins Bewußtsein rufen, wie menschenunwürdig politische und wirtschaftliche Lagen in vielen Ländern weltweit das Leben von Menschen gestaltet. Auch wenn dieser Ansatz philosophisch ist, aber im Endeffekt liegt es an jedem einzelnen aufmerksam zu sein, immer kritisch zu hinterfragen, nichts - und dies oft aus Bequemlichkeit (v.a. ein Phänomen unserer westlichen Welt) - als gegeben anzusehen und einen aktiven Beitrag zu leisten - so klein er auch sein mag!

Jedenfalls hat es uns wenig verwundert, dass die Leute, die wir getroffen haben nie offenherzig über Politik gesprochen haben. Ein falsches Wort, ein falscher Zuhörer und man wandert ab ins Gefängnis, wo einen Foltern erwarten und man wahrscheinlich mit dem Leben bezahlt.

Für alle immer noch Interessierten ;-): BBC http://news.bbc.co.uk/ bietet ein bisschen Reportage übers Land. Aktuell wird über die 7.000%ige Inflation geschrieben. Interessanterweise sind sogar auf derstandard.at und diepresse.at relativ rezente Berichte zu finden, hat mich positiv überrascht (hängt vermutlich mit den Wahlen im März 2008 und der mittlerweile "erstattungswerten" horrenden Lage zusammen).

Well that's it for Zimbabwe so far... to be continued

Brigitte




Mittwoch, 26. September 2007

hoffentlich funktionierts

(hl. Georg - Drachentöter u. Schutzpatron Äthiopiens)


wir hoffen, ihr koennt die gemailten Posts lesen. Wie schon angedeuted, der Blogger laesst sich hier nirgends oeffnen.

Jetzt aber zum Wesentlichen, naemlich dem Berichten. Wir sind wieder gut in Addis angekommen, nach einer wunderschoenen und faszinierenden Tour der historical route im Norden des Landes entlang. Der erste Stop war Bahar Dar am Lake Tana gelegen, wos ganz viele Kloester auf kleinen Inseln verstreut ueber den See gibt. Dann waren wir in Gondar, auch eine alte Stadt, aber von dort aus haben wir eh mal geschrieben.

Nach Gondar, was uebrigens nur 10 Flugminuten ueber den See von Bahar Dar gelegen war (nobel geht die Welt zugrunde :-) und wir sind recht froh, keinen Bus mehr von innen gesehen zu haben), sind wir nach Axum. Das waer was fuer den Andi gewesen. Axum als ehemaliges Zentrum einiger Koengigreiche hat auch einige Obelisken zu bieten. Unter anderem kam vor 2 Jahren ein Obelisk aus Rom retour, den die Italiener in ihrer kurzen Zeit hier in Aethiopien stibitzt haben. Jetzt muessens ihn auch wieder aufstellen, recht gschieacht eana... :-) Die Aethiopier sind uebrigens maechtig stolz, dass sie nie kolonialisiert worden sind und glauben auch fest, dass dies der einzig und alleinige Grund ist, weshalb sie eine eigene Kultur haben! Vielleicht ist was dran und bemerkenswert ist sie immerhin, denn es gibt es eine eigene Schrift, eigene Zahlen, ein anderes Datum, die Zeit ist auch anders (wie Swahili time -6h) und sie haben als einzige ein Getreide namens Tef - aus diesem werden dann die Schwaemme gewonnen :-). Es wird aber gesagt, dass dieses extrem viele wertvolle Naehrstoffe enthaelt. Zu Haus mach ich mich mal schlau. Sprachen hams uebrigens auch mehrere zu bieten, wie in vielen afrikanischen Laendern. An die 80 werden es schon sein + ein paar Dialekte. Amharisch kann aber jeder, nur wir nicht :-)

Nach Axum sind wir weiter nach Lalibela, bekannt fuer seine 11 in Stein gehauenen Kirchen. A Woed! Unglaublich, die haben einfach in einen Felsen hineingehaemmert und schon stehen dort ein paar Kirchen. Wenn man beim Herumwandern nicht aufpasst, plumpst man direkt hinunter zu den Kirchen... :-) Ausserdem sind alle durch ein verwinkeltes Gangsystem miteinander verbunden, wenn man den Weg nicht kennt, verirrt man sich. Das ganze liegt in einer Szenerie von Bergen und, wie sollte es anders sein, wieder mal ueber 2000 m hoch. Selbst Addis liegt ueber 2000 m und ist damit die fuenfthoechste Hauptstadt der Welt, wenn micht jetzt nicht alles taeuscht.


(eine der genialsten Steinkirchen von Lalibela)


Des wors, heut simma von Lalibela wieder retour nach Addis.



Soweit alles paletti, wir haben beide eine kleine Fieberwelle (Gott sei Dank nicht in Malariaverdachtshoehe von rd. 38,5) ueberstanden, der Schnupfen ist weg, lediglich ca. 120 Flohstiche (zu guter letzt waren es über 200 - Anm. im Nov. 07) machen mich ab und an wahnsinnig und lassen mich wie ein Rumpelstilzchen herumhupfen, weils hoellisch juckt. Scheint common sense bei einer Reise durch Aethiopien zu sein, entweder man zieht sich Bettwanzen oder Floehe zu, da bin ich nicht die Einzige. Kay ist gluecklicherweise bisher verschont geblieben, aber wer weiss, noch sind wir potentielle Leckerbissen fuer die Mistvieher.

Wir sind guter Dinge, geniessen noch 2 Tage in Addis, vielleicht mit ein bissi Schwaemmen :-), Markt, ethnologisches Museum, arabisch Essen und wohl auch Western food (we have to). In diesem Sinne auf zur Pizzaria.

Liebe Gruesse und bis Samstag!

Brigitte & Kay

P.S: Dieser Post ist vom 26.9.2007

Mittwoch, 19. September 2007

GondAr nicht GondOr

Dieser Post ist vom 19.9.2007

Ein herzliches Gruessgott aus Gondar!

Nein, wir sind nicht in Neuseeland gelandet und schauen uns Hobbits
an, es handelt sich um die mittelalterliche Stadt Gondar in
Aethiopien, UNESCO Weltkulturerbe, mit einem tollen Schloss/Burg/Dings
aus dem 17. Jahrhundert, alte Steinmauern, und so weiter - echt cool,
man haette kaum damit gerechnet in Aethiopien!!
Unseren Blog koennen wir selber nicht aufrufen, Frage Pressefreiheit?
So muss ich ueber Email posten und hab keine Ahnung obs funkt und wie
s ausschaut - man wird sehen. Einstweilen lieben wir Aethiopien heiss
und innig, es ist ein klarer Hoehepunkt unserer Reise. Grad mit
unseren Fluegen gibts staendig Mess-up, es ist nie klar ob wir jetzt
weiterfliegen koennen oder nicht, schaut aber momentan recht gut aus,
hoffentlich passts.

Blue Nile Falls

Wir sahen also bis jetzt Inselkloster am Tanasee mit lustigen Moenchen
mit Regenschirmen, die Blue Nile Falls, mittelalterliches in Gondar,
haben auch schon wieder einige Schwaemme verdrueckt (Schwamm heisst
auf aethiopisch Injera und wird aus Tef gemacht, allerdings nicht vom
TUEV zertifiziert). Ansonsten sehne ich mich eigentlich momentan nur
nach einem Nutella Toast, das waer schon was.


(Mönch in einem Kloster am Lake Tana)

Uebermorgen gehts weiter nach Axum, wo uns Queen Sheba erwartet (ich
weiss nicht, was das kulinarisch verheisst) und wir uns Obelisken
anschauen duerfen, und dann gehts nach Lalibela, wo uns 11 Steine
erwarten, von denen jeder einzelne eine ganze Kirche ist, also recht
grosse Steine, die schoen bearbeitet wurden. Auch das ist UNESCO
Weltkulturerbe. Wir freuen uns auch schon wieder auf die Rueckkunft
nach Addis Ababa, wo wir am groessten Markt Afrikas Katz und Maus mit
Taschendieben spielen werden (Ich steck mir absichtlich angeschnaeuzte
Taschentuecher in meine Taschen - HI HI HI). Am 28. gehts retour nach
Hause - es scheint noch etwas unrealistisch, nach so langer Zeit
unterwegs, aber wir freuen uns auch schon wieder ein bissi.

(Obelisk in Axum - Andi - do muast amoi hi)

Naja, hoff ma mal, dieser Post erreicht euch! Einstweilen beste Gruesse,

Kay & Gitti

Donnerstag, 13. September 2007

Happy Ethiopian Millennium!!!

Es hat leider nicht funktioniert: Dieser Post ist vom 13.9.2007:

Frohes Millennium miteinand! Tja, wer haette das gedacht, jetzt haben
wir das Millennium sogar zweimal gefeiert, das zweite Mal am 11.
September hier in Addis. Auf aethiopisch uebrigens 6.13.1999 - auch
nicht schlecht, oder? Die Feier war toll, wir waren in einem Stadium
wo s ein Konzert gab, das war also eine Mischung aus Fussballmatch
(Stimmung & Oertlichkeit) und Konzert - leider waren nur die Boxen
unterdimensioniert und es war ein bissi leise, aber alles kann halt
auchnicht hinhauen. Dafuer 25 Minuten Feuerwerk, echt schoen! Ja, wenn
man schon in der Gegend ist muss man schon vorbeischauen!

Wir geniessen also Addis Ababa, vor allem jetzt da wir ein anderes
Hotel gewaehlt haben, in dem es nicht so muffelt und nach Kanal
stinkt, und wo uns nicht die Wanzen beissen - lustigerweise heisst das
neue wanzenlose Hotel "Wanza Hotel" - nomen ist eben doch nicht immer
Omen, gell?

Das aethiopische Essen ist auch interessant, die haben echt eine
eigene Kueche, und wir habens natuerlich ausprobiert. Wir wissen
natuerlich nicht, wie das Zeug heisst, und so beschreiben wir es Euch:
Hauptbestandteil war Faschiertes mit Zeug, irrsinnig scharf und viel.
Als Beilage gabs gebuegelten Schwamm (man denke einen Badeschwamm,
eine duenne Scheibe abgeschnitten, und einseitig auf ein Buegeleisen
gelegt, also unten flach und oben schwammhaft) - leider sah es nur aus
wie Galette (von unten naemlich), schmeckte irgendwie saeuerlich.
Alternativ auch gebratenes Plastilin in Scheiben, oder einfach nur
Brot. Brot war eigentlich eine sehr nette Option, letztlich. Aber echt
eine Erfahrung!

Am 15. Sep faengt unsere Rundreise mit dem Flugzeug an, wir sind
gerade dabei, alles zu arrangieren und hoffen es klappt gut!
Einstweilen LG,

bis bald

Kay & Brigitte

(Gott sei Dank waren unsere Flüge nicht so beängstigend, wie dieses Gerüst in Addis)

Montag, 10. September 2007

Unser kurzer, aber spannender Aufenthalt in Kenya...

Tja, da sind wir also in Kenya angelangt, und sitzen vorm Internet und hoffen, dass unser Flug in europaeischer Zeit und nicht in Swahili Zeit angegeben war, denn sonst ist der Ethiopian Flieger, den wir gerade vom Mittagessen aus starten gesehen haben, unserer gewesen, und wir in Nairobi gestrandet. Wir hoffen aber, dass alles nach Plan verlaueft, und werden bald einchecken, wenn alles glatt laeuft, sind wir am Abend in Addis Ababa. Vielen Dank fuer die vielen Glueckwuensche, die bis jetzt eingelangt sind, keine Angst, Kinder sind noch keine unterwegs (Rainer, BITTE!!), wir freuen uns auf jeden Fall ueber die vielen Rueckmeldungen! Wir muessen jetzt zum Ethiopian Schalter und herausfinden, was da jetzt wirklich los war, und also bis bald, vermutlich im neuen Millennium, beste Gruesse,

Kay & Brigitte

Sonntag, 9. September 2007

The crazy Austrians

Obwohl uns zur Komplettierung dieser Clique noch Andi und Verena fehlen, haben wir ihrem Namen doch wieder alle Ehre gemacht! ...Jetzt gehts wieder weiter mit einem 'Tatsachenbericht' von unserer ereignisreichen und zukunftsweisenden Tour auf den Mount Meru...

Crazy Austrians einfach deshalb, weil wir jede vorgeschriebene Gehzeit um mindestens 45 min. unterbieten ‘mussten’ und natuerlich die ersten am Gipfel waren. Warum Kay diese Tatsache sooo wichtig war, konnte ich danach doppelt so gut verstehen.

Unser Ranger, der uns bewaffnet brav vorausstapfte sagte immer: "Austrians are very strong for mountains, very strong". No bitte, do sog amoi wos. Nix, wir konntem dem doch nur zustimmen und unsere Beine in die Hand nehmen! Bewaffnet war der Gute deshalb, weil der Mt Meru im Arusha National gelegen ist und dort Geparden, Giraffen, Antilopen, Wildschweine, Affen, Elefanten und vor allem Bueffel zu finden sind. Besonders letztere sind recht aggressiv und die Waffe dient in erster Linie zum Vertreiben, sollten sich Tier und Mensch versehens in die Quere kommen. Die Bueffel blieben uns fern, so wie wir ihnen, und die Giraffen sahen wir auch nur von weit weg.


Der Weg zum Gipfel gliedert sich in drei Etappen: am ersten Tag sind wir 2h15 auf unaufregendem Weg spaziert (Angabe bereits in Rekordzeit). Am zweiten Tag gings dann schon etwas steiler bergan durch einen nebeligen Maerchenwald bis wir die Wolkenschicht durchbrachen und ploetzlich im Sonnenschein auf ein schier undurchdringliches Wolkenmeer blickten. Echt gigantisch. Es fuehlt sich an, als ob man fliegen wuerde. Die erste Etappe dieses Tages waren 3h15min (wieder Bestzeit). Nach einer Jause sind wir dann noch gschwind auf den little Meru, der immerhin schon stolze 3801msh aufweist. Uebrigens, an den ersten beiden Tagen haben wir uns je 1000m ind ie Hoehe gehieft ;-)

Die dritte Etappe war die spannenste, anstrengenste und zukunftsweisenste fuer uns beide ;-). Los gings diesmal um eine unchristliche Zeit - 02.00 Frueh. Mit Strin- bzw. Taschenlampe bewaffnet trotteten wir unter einem gigantischen Sternenmeer (lauter Meere - Wolken, Sterne... hihi) durch die Dunkelheit. Mit der Kaelte gings gluecklicherweise, denn beim Gehen wirds eh warm.

Nun ja, 5 Stunden (diesmal ohne Unterbietung) sind wir so bergauf gehatscht. Pui, der Vulkansand hat mir den Rest gegeben! Aus dem letzten Loch pfeifend sind wir dann kurz nach 6 auf den Felsen oben angekommen und sahen die Sonne ueber dem Kilimanjaro aufgehen! Gigantisch. Sogar die Venus stand hoch ueber dem Kili. Froh, es zum Sonnenaufgang geschafft zu haben, wollte ich nur mehr dort stehen und geniessen, als uns unser lieber Ranger zu verstehen gab, dass wir den Felsen noch weiter hinauf muessen. Ujemine, damit hatte ich nicht mehr gerechnet. Der letzte Aufstieg war einer der schwierigsten meines Lebens :-) (das klingt melodramatisch...) - mein Geist war schwach, mein Koerper auch... Irgendwie gehts dann aber doch immer und was am Gipfel geschah, dass wisst ihr eh schon (fuer alle, die die Posts in der richtigen Reihenfolge lesen. Fuer alle anderen heisst es jetzt runterscrollen).

Der Abstieg bei Tageslicht hat uns erst gezeigt, wie lang und schwierig der Weg hinauf war. Da war man froh, doch im Dunkeln hinauf gestapft zu sein. Nach 5h rauf, 3h wieder runter - schon eher schleichend als gehend - hatten wir eine kleine Pause auf 3500m und dann gings nochmal 2h bergab. Himmel, wir konnten unsere Knochen numerieren. Aber bekanntlich schafft man alles. Am Abend haben wir beide dann nochmal mit Kindersekt gefeiert!

Unsere Tour auf den Mount Meru wird uns wohl immer in bester Erinnerung bleiben! Kleinigkeiten, wie dass einen die Leute konstant zu bescheissen versuchen und glauben, wir merken nicht, wenn wir staendig etwas anderes erzaehlt bekaemen, steckt man dann einfach weg. Es ist aber schon unglaublich, wie Weisse hier als die Eier-legende-Wollmilchsau angesehen werden. Mittlerweile sind wir allerdings schon 'hart eingesessen' und lassen uns nix einfach so vormachen.

Themenwechsel: Seit laengerem wollte ich Euch schon von der Kueche in der Gegend um Arusha vorschwaermen. Hier haben sich einige Inder niedergelassen, die nicht nur ihre Chancen im Geschaeftsleben gewittert haben, sondern auch ihren Beitrag zur Kueche geleistet haben. Sehr zu unserem Vorteil, denn endlich schmeckt dass Essen nach guten Gewuerzen. Die zwei Monate zuvor haben wir nur mit Salz gewuerzt und das ist auf Dauer etwas fad. Nein halt, das mit Erdnusbutter verfeinerte Gemuese oder Hendl in Zimbabwe darf nicht ausser Acht gelassen werden. Obwohl das eher aus einem Mangel an cooking oil heraus entstand, als aufgrund einer speziellen Note gewaehlt wurde, schmeckte es dennoch hervorragend

Wir haben uebrigens ein Buch mit dem vielversprechendem Titel "What happens after Mugabe" (Anm.: aktuell der 'Praesident' von Zimbabwe) gekauft. Haetten wir dieses vor unserer Abreise gelesen, haetten wir uns wohl nicht mehr ins Land getraut. Vielleicht posten wir mal ein paar Fakten daraus.

So, jetzt aber Schluss. Allerherzlichste Gruesse und bis bald!

Brigitte

PS: Kay's Handy hat auf diesem Kontinent noch nie funktioniert, gibt wohl keine Roaming Partner ;-). Dieses Mittel der Kommunikation ist also nicht moeglich, um sich jetzt bei uns zu melden :-). Mein Halefon ist sowieso zu Haus.

...

Jetzt bin ich mal gespannt, wie viele Leute unseren Blog aufmerksam verfolgen und sich aufgrund des letzten Post bei uns melden werden ;-)

Leider haben wir ab morgen nur mehr ‘Schneckeninternet’, denn in der Frueh machen wir uns auf nach Nairobi um unseren Flug nach Addis zu dawischn. Jetzt muessen wir gespannt bleiben, im Notfall bis zu unserer Rueckkehr am 29.09.

Ich sehe foermlich Verena und Kreuzi vor mir, die beide nach der ’Salzburger Liste’ kramen, den Kopf schuetteln und feststellen, dass damit niemand gerechnet haette! Ich auch nicht! Glaubte ich doch, dass Flo (Anm.: Haempl) der Erste sein wird... Wer weiss, was sich in den letzten 2 Monaten zu Hause getan hat?!

Ich, bzw. eigentlich wir beide, koennen es noch garnicht fassen. Wir freuen uns einfach nur! Was soll ich schreiben, so viele Gedanken, Gefuehle, Momente. Ich bin mir noch nicht sicher, ob das alles einen Platz im world wide web finden ‘soll’, drum lass ich’s jetzt einmal und poste nur – “ich freu’ mich schon sehr, Euch alle (die meisten, die zumindest in einigen hundert km Umkreis wohnen) bald wieder zu sehen und vielleicht mit einem Glaserl anzustossen!”

Herzlichst

Brigitte

Ereignisreiche Tage...

Ja, liebe Leser, wie Ihr der Verlautbarung entnehmen koennt, ist einiges passiert - selten habe ich bis jetzt so frohe Nachrichten verkuenden duerfen. Natuerlich ist mir die Idee, Brigitte am Gipfel des Mt Meru einen Heiratsantrag zu machen, nicht erst am Weg gekommen, das war schon von laenger geplant, aber es war eine spannende Geschichte, und ein wunderbarer Augenblick, das duerft Ihr mir glauben!

Also wie war das genau. Die Entscheidung, dass ich den Rest meines Lebens mit Brigitte verbringen moechte, ist natuerlich schon lange gefallen, aber man kann natuerlich einen Heiratsantrag auch nicht einfach irgendwo machen, sondern es soll was Besonderes sein, und der Gipfel des Mt Meru, 4562,13 Meter ueber dem Meeresspiegel, der hoechste Punkt den wir wohl erreichen werden, erschien mir passend, ein einzigartiger Platz fuer eine einzigartige Frau. Roman wird jetzt sagen, der Kilimanjaro waere noch besser gewesen, aber das waere schon fast kitschig. Ausserdem zu kalt, wir haben am Meru schon ordentlich gefroren. Naja, und dann mussten wir eigentlich nur mehr rauf, und ich musste den Mut finden, den Plan auch in die Tat umzusetzen. Natuerlich wusste ausser mir niemand davon (bis auf den Ranger, der mit uns ging, den ich einweihen musste), und so denke ich dass die Ueberraschung gelungen ist.

Der erste Tag den Meru hinauf war eine eher einfache Wanderung durch Gegend, die an das Voralpenland in Salzburg oder so erinnert, bis auf die grasenden Bueffel und Giraffen. Die Huetten waren ueberraschend komfortabel, vor allem die sanitaeren Einrichtungen haben uns begeistert. Am zweiten Tag gings weiter zur Saddle Hut, immerhin schon 3500m, und einen kleinen Abstecher zum Little Meru, 3800m. Der dritte Tag begann um ein Uhr nachts, und in der Finsternis mit sternenklarem Himmel, wie man ihn wohl selten zu sehen bekommt, Stirnlampe mit dabei, gings um 2 Uhr los Richtung Gipfel. Die ersten 4 Stunden waren eigentlich recht nett, es war nicht all zu kalt, der Weg nicht all zu steil, grad ein bissi felsig dass man merkt, man ist auf einem Berg. Danach wurde es aber immer anstrengender, nicht zuletzt da wir dachten, schon da zu sein, aber dann sehen mussten, dass es nur ein Zwischengipfel war, und es noch ordentlich weiter ging. Es wurde immer steiniger und steiler, kaelter und der Wind pfiff uns eisig um die Ohren. Der Weg war manchmal mit Vulkanasche (Mt Meru ist ein Vulkan) bedeckt, weswegen man wie am Strand bei jedem Schritt einsinkt. Die letzte Stunde war also eine echte Herausforderung, und um 7 Uhr, nach 5 Stunden Wanderung, erreichten wir "Socialist Peak" (Roman, da musst Du rauf!!). Jetzt war der Ball also bei mir, der Ranger, der uns begleitete (als guide) verliess uns diskret, und da wir die Ersten am Gipfel waren (darauf hatte ich schon geschaut), war die Gelegenheit ideal. Also, ein Herz gefasst, und Brigitte all die Dinge gesagt, die ich ihr sagen wollte, und schliesslich die entscheidende Frage - und ein Ja als Antwort! Freudigste Erleichterung - natuerlich hatte ich mir eine gewisse Chance ausgerechnet, diese Antwort zu bekommen, sonst haette ich mich ja nie fragen getraut, aber wenn es alles real wird, ist es doch einfach schoen. Wir haben dann zu zweit einfach den Augenblick genossen, so lange wir konnten, denn es war WIRKLICH kalt. Den extra mitgebrachten Kindersekt konnten wir genau deshalb dann auch erst wieder zurueck auf 2500 m beim Abendessen knallen lassen, aber das tat dem Moment keinen Abbruch. Kurzum, einer der schoensten Momente meines Lebens.


Ein kurzer Einschub zum Thema Mt Meru vs Mt Kilimanjaro: Wir haben uns sehr bewusst fuer den Mt Meru entschieden, der zwar weniger hoch ist, aber seine Vorteile hat. Er ist natuerlich schneller zu erreichen und um einiges billiger, als der voellig ueberteuerte Kilimanjaro. Nach allem was man hoert, ist er viel schoener zu gehen, denn erstens ist er nicht so ueberlaufen (am Kili sind hundert oder mehr Leute gleichzeitig am Gipfel! Mt Meru maximal 20, wir waren sogar allein, weil erste), die Gegend ist extrem schoen (viel Wald, wenn man in den Wolken ist, richtig traumhaft nebliger Maerchenwald, dann auch Tiere, am Runterweg sahen wir sogar Giraffen! und die Gesteinsformationen sind phaenomenal!), es ist bergwanderisch anspruchsvoller (doch einige Felsen zum Kraxeln, Kili hat anscheinend nur einen normalen Weg/Pfad hinauf) - und er ist nicht so saukalt, weil niedriger. Wir koennen also nicht behaupten, das Dach von Afrika mit 5885 m erklommen zu haben, wenn ich aber schaue, wie sehr wir schon auf 4562m gefroren haben, ist das vielleicht sogar besser so!
Noch ein Wort zu unserem Trek hinauf: Das war vielleicht ein Erlebnis. Wir waren die kleinste Gruppe, weil sie nur aus Brigitte und mir bestand. Dafuer hatten wir 1 Ranger, einen Assistant Guide, einen Koch (der auch meinen grossen Rucksack schleppte) und anscheinend noch 6 Traeger. Man kommt sich vor wie einer von den alten Erforschern, mit so vielen Begleitern - selber schwitzt man und rackert man sich ab, und alle anderen tragen noch viel schwerer aber lachen und scherzen und plaudern noch daneben, als ob es ein Kinderspiel waere. Witzige Situation irgendwie. Und dann wird man noch umsorgt, kriegt Tee, Fruehstueck mit Eiern und Wuersten, warmes Abendessen vom Feinsten, Warmwasser zum Waschen extra gekocht, Lunchboxes, etc. etc. - es ist wirklich eine einmalige Erfahrung.

Wir sind also am selben Tag wieder abgestiegen bis 2500m, und am 4ten Tag ganz hinunter. Der trip war also unvergesslich, und vom Hotel aus blickten wir mit Wonne zurueck auf den Berg, der wachend ueber der Stadt Arusha steht. Heute haben wir einen Tag zum Ausspannen, und morgen gehts mit dem Bus nach Nairobi, und von dort aus nach Addis Ababa. Noch ist unklar, ob wir dieses Rundflugticket wirklich bekommen, da muss man noch schauen wie wir das genau machen. Am Plan steht auf jeden Fall Bahar Dar (Blauer Nil Faelle, Tanasee mit seinen Kloestern), Gondar (mittelalterliche Stadt), Aksum (Koenigin Sheba etc) und Lalibela (11 Steinkirchen) - ein eher kulturelles Programm also, auch mal was Neues. Wir koennens kaum erwarten, und hoffen, dass das Internet in Aethiopien so ist, dass wir Euch ein wenig teilhaben lassen koennen.

Bis bald also,

LG

Kay

Kay und Gitti freuen sich...

Wir freuen uns bekannt zu geben, dass wir uns am 7. September 2007 um 7 Uhr am Gipfel des Mt Meru in der Hoehe von 4652,13 Metern verlobt haben!




Dienstag, 4. September 2007

Fotos!! Fotos!!

So - jetzt auch noch ein Post con Kay! Aber das wichtigste vorweg: ENDLICH eine schnelle Verbindung, deshalb sind bei allen alten Posts jetzt Fotos dabei!!! Es zahlt sich also aus, nochmal zurueckzublaettern, die entsprechenden Fotos wurden hinzugefuegt, wo sie hinpassen! Viel Spass!!


Also - Brigitte hat eh schon geschrieben von unserer Safari, die war echt toll, und von unserem Bergplan fuer morgen. Noch nicht erwaehnt wurde, wie wir ueberhaupt nach Arusha kamen: Naemlich (Ueberraschung!) mit dem Bus! Aber was fuer einer! Abfahrt um halb 6 morgens, Ankunft Mitternacht, dazwischen 18 Stunden Todesangst. Also echt - der Busfahrer war narrisch. Immer auf unuebersichtlichen Kuppen und Kurven ueberholt - es war phaenomenal. Und das mit einem Affenzahn drauf - jetzt weiss ich was es heisst zu fahren, wie der letzte Henker: Henker gibts keine mehr, und der letzte Henker faehrt den Bus von Mbeya nach Arusha. Es war ECHT furchteinfloessend, und normalerweise bin ich nicht so schreckhaft.

Aber wir sind ja doch angekommen, und wie gesagt erscheinen uns auf einmal Fluege als echt interessante Alternativen. Mal schauen, wie s weitergeht, auf jeden Fall nehmen wir den "Rundflug" durch die Staedte in Nord Aethiopien, weil sonst die Distanzen zu gross werden und wir vor lauter Bus sitzen gar nix mehr anschauen koennen. Darauf freuen wir uns also auf jeden Fall schon.

Jetzt gehts also mal den Berg rauf, den zweithoechsten in Tansania und den vierthoechsten von Afrika, also schon mal eine gewisse Herausforderung. Hoffentlich werden wir nicht hoehenkrank!

Also heute ein kuerzerer Post von mir, ich hab schon soviel Zeit verwendet, die Fotos hochzuladen, und Brigitte hat eh schon ausfuehrlichst berichtet.

Bis bald,

LG

Kay

P.S: WICHTIG: Lonely Planet.com verraet uns gerade, dass die Internetgeschwindigkeit in Aethiopien vergleichbar ist mit jener einer Brieftaube. Wenn wir uns also so bald nicht mehr melden: KEINE SORGE, wenn das obige stimmt, koennte der heutige unser letzter Post bis zu unserer Rueckkehr werden.

We have seen the big five

Als big five werden der Elefant, Bueffel, Loewe, Leopard und Rhinozeros bezeichnet. Erstere drei durften wir bereits im South Luangwa NP in Zambia sehen, Leopard und Rhino sind bei unserer 4 taegigen Tour durch den Tangire NP, die Serengeti und den Ngorongoro Krater dazugekommen. Allerdings nur per Fernglas, denn diese Tiere sind doch recht scheu. Auf diese Art und Weise konnten wir ebenfalls einen Geparden beobachten. Es ist faszinierend, wie gut diese Tiere in der momentan trockenen Steppe getarnt sind. Nicht einmal einen im Gras liegenden Loewen erkennt man auf den ersten Blick.

(EDIT Kay: Der Elefant gehoert zu den Big 5. Dieser hier ist zwar nicht ganz authentisch, es handelt sich naemlich um jenen, vor welchem wir uns im Flat Dog Camp, South Luangwa NP Zambia, ins Haus fluechten mussten, man sieht das Fliegengitter. Aber die im Tarangire Park sahen genau so aus :) )

Neben den grossen 5 gabs auch noch einiges an Voegeln zu beobachten – Adler, Geier, Stoerche bis hin zu ganz kleinen giftgruenen ‘Lovebirds’. Schwer beeindruckt waren wir auch vom Vogel Strauss – wie geht da der Plural? – der ist echt riesig! Zebras, Gnus, alles moegliche an Antilopen usw. durften natuerlich auch nicht fehlen!

Geschlafen haben wir diesmal zwischen grasenden Zebras. Kay kam das Geraeusch vom Gras abrupfenden Zebra im Zelt schon komisch vor, bis ich dann verzeifelt das Zelt im Dunkeln suchend, fast ueber eins drueber gestolpert waere. Die weissen Streifen leuchten leider nicht im Finstern ;-).

Neben den vielen Tieren hat uns auch die Landschaft extrem gut gefallen. Von der Steppe ueber die Wueste bis hin zur Vulkanlandschaft war alles dabei. Dazwischen wars auch ab und zu mal gruen. UND – es hat bereits ein bisschen geregnet!!! Nach 2 Monaten ohne Regen freut man sich ganz narrisch ueber ein paar Tropfen Nass. Es war natuerlich nur ganz wenig, die Regenzeit kommt ja erst in ein paar Monaten.

Unsere Tour haben wir mit 2 Israelis gemacht, so wars ein bissi guenstiger und die beiden waren echt nette Reisebegleiter und auch schon recht erfahrene Weltenbummler. Ueberhaupt sind die meisten Reisenden, die wir treffen, entweder schon irrelange unterwegs (ein paar Monate), gerade auf Weltreise, oder haben schon mindestens 3 Kontinente bereist. Es ist immer recht interessant auf diese Weise einiges von anderen Laendern zu erfahren und sich ueber das aktuelle Land auszutauschen. Allerdings, wir koennen mit Zimbabwe mit den ‘besten’ Geschichten aufwarten…

Einmal haben wir sogar 2 Franzosen getroffen die Afrika per Drahtesel erkunden! Extrem beeindruckend, aber auch ein bisschen lebensmuede wie wir finden, nachdem wir die Verhaeltnisse auf den Strassen hier kennen…. Wenn ein motorisiertes Vehikel hier hupt, heist das nicht etwa wie in China freundlich ‘ bleib auf deiner Spur’, sondern ‘spring zur Seite, sonst bist du tot!’ Und das ist defacto wirklich so!!! Kein Spass…

Morgen machen wir uns auf zum Mount Meru – einem (hoffentlich momentan nicht aktiven ;-) Vulkan von stolzen 4550m. 4 Tage haben wir fuer die Tour veranschlagt und anschliessend gehts dann weiter ans Meer, oder direct nach Addis Abeba. Ganz entschlossen sind wir noch nicht. Entweder wir relaxen ein paar Tage am Wasser, oder ‘schmeissen uns ins Getuemmel’ der Millenniums Feier in Aethiopien. Ja, ihr lest richtig – die verwenden naemlich noch den Julianischen Kalender und sind 7 Jahre ‘hinten’. Wir lassens Euch wissen, bzw sehts as eh von wo aus wir das naechste Mal posten.

Allerliebste Gruesse aus Arusha und ate logo

Brigitte

Dienstag, 28. August 2007

Uf – jetzt sind wir schon in Tanzania!

Ein bissal geschafft simma schon, denn gestern haben wir fuer rund 400 km wieder mal laeppische 12h on the route verbracht… Im Minibus, wo sonst. Dafuer hat es jetzt ein Ende mit ueberfuellten Bussen, denn das ist hier gesetzlich verboten.

Auch ein Bankweg hat uns heute 2h ‘geraubt’, aber was solls, dafuer haben wir jetzt unsere morgigen Bustickets nach Arusha (14h :-) in der Tasche. Apropos, wir sind gerade in Mbeya, einer mittleren Stadt im Sueden von Tanzania, gerade mal 122 km von der Grenze zu Malawi.

Hier ist es recht bergig und wir befinden uns wieder mal – wie in Mutoko - auf ueber 1000 m Seehoehe. Ausserdem ist es schon wesentlich gruener seit dem Norden Malawis, die endlos lange trockene Steppe mit ein paar Baumgerippen haben wir also auch hinter uns gelassen. Mittlerweile saeumen auch bebaute Felder den Weg – Tee oder Bananen werden hier fleissig angebaut.

Ein bisschen frustriert sind wir beizeiten aber doch, denn als Weisser wird man hier nicht nur staendig uebers Ohr gehaut (zumindest versuchen sie es immer und immer wieder), man wird auch von diversen Kuenstlern, Bettlern, Kindern usw. nicht in Ruhe gelassen. Weiss ist automatisch stinkreich und Kinder am Strassenrand rufen uns einfach nach ‘give me money, give me money’. Es ist einfach echt tiring, in solchen Faellen immer ruhig und freundlich zu bleiben. Das Schlimmste allerdings, irgendwoher muessen sie es ja gelernt haben, letztendlich von den Weissen selbst…

Nervenraubend war auch unser Aufenthalt in ‘Venice Beach’, einem heruntergelotterten Resort im Sueden des Malawi Sees – bevor wir die Ilala boardeten. Dort haben uns am ersten Abend (wir waren die einzigen Gaeste ;-) – mindestens 10 arme Kunstler oder Tour Guides aufgesucht. Lehnten wir das erste angebotene Service ab, wups, fiel dem Kerl schon ein neues ein: von Boot fahren, Schnorcheln, Ketterl kaufen bis hin zu den besten Bildern Afrikas war alles dabei. Erstaulich war, dass wir jederzeit unser Gwand, Schuhe oder Medikamente tauschen haetten koennen. Keine Bange, noch haben wir alles, was uns gehoert (bis auf 2 Verluste, die wir uns selbst zuzuschreiben haben), am Ende unserer Reise mag es aber schon sein, dass wir all unser Gwand gegen Souvenirs tauschen ;-)

Dafuer sind wir wieder ganz begeistert, dass wir hier in Mbeya die beste, weil sauberste, Herberge seit den Victoria Faellen auf Zimbabwe Seite gefunden haben. Der Preis mit US 8 fuer das Doppelzimmer ist auch endlich mal nicht ‘touristisch’. Wir sind wirklich froh, sauberes Bettzeug zu haben und nicht halb im Ameisenhaufen hausen zu muessen. Manchmal kann sowas echt nerven. Es duerfte ein recht orientalisch gefuertes Hostel sein, denn die Klos sind hockerlnd zu verwenden, oba des simma eh scho gwohnt.

Heute um 5 in der Frueh erscholl ueber die ganze Stadt hinweg aus irgendeinem Lautsprecher ein Morgengebet in voller Lautstaerke; wir haben uns schaendlicherweise weder nach Mekka gewandt noch auf den Boden gekniet. Ich war so hundemuede, dass ich das ganze gleich in einen Traum verpackt hab ;-). Kay hat sogar angefangen vom Buddhismus zu traeumen… Ueberhaupt duerften sich hier in der Gegend die beiden Religionen vermischen, denn am Weg durch Malawi haben wir abwechselnd einen Ort mit einer riesen grossen Kirche (sogar mit 3 Stockwerken) oder einer Moschee gesehen. Meistens waren die Moscheen zurueckhaltender gestaltet, als die Kirchen.

Hat Kay schon von der Ilala geschwaermt?! Ich denke ja, dieses Schiff in mehrerer Hinsicht eine ‘Sehenswuerdigkeit’, besser gesagt eine Metapher in sich selbst. Oben erfreuen sich ein paar Leute einer angenehmen Reise mit Bier in der Hand und halbwegs gutem Essen, unten in der 2. Klasse werden nicht nur Maissaecke und Kanus ‘transportiert’, sondern auch Menschen… Wir haben keine Ahnung, wie viele sich am unteren Deck befanden, der chicken bus ist aber sicher noch bequem dagegen. Beim Ausladen in Nkhata Bay, wo auch wir unsere Reise mit der Ilala beendeten, hing das Boot ganz schoen schief im Wasser, vor lauter Leuten, die alle nach draussen draengten.

So, jetzt hamma Euch wieder ein gscheids Update gegeben. Genug der Palaverei, wir melden uns vom Norden des Landes wieder – oder von Zanzibar, wo wir auch noch ganz gerne vorbeischauen wuerden, bevor wir uns nach Aethiopien aufmachen.

Sonnigste Gruesse

Brigitte

Uf – jetzt sind wir schon in Tanzania!

Ein bissal geschafft simma schon, denn gestern haben wir fuer rund 400 km wieder mal laeppische 12h on the route verbracht… Im Minibus, wo sonst. Dafuer hat es jetzt ein Ende mit ueberfuellten Bussen, denn das ist hier gesetzlich verboten.

Auch ein Bankweg hat uns heute 2h ‘geraubt’, aber was solls, dafuer haben wir jetzt unsere morgigen Bustickets nach Arusha (14h :-) in der Tasche. Apropos, wir sind gerade in Mbeya, einer mittleren Stadt im Sueden von Tanzania, gerade mal 122 km von der Grenze zu Malawi.

Hier ist es recht bergig und wir befinden uns wieder mal – wie in Mutoko - auf ueber 1000 m Seehoehe. Ausserdem ist es schon wesentlich gruener seit dem Norden Malawis, die endlos lange trockene Steppe mit ein paar Baumgerippen haben wir also auch hinter uns gelassen. Mittlerweile saeumen auch bebaute Felder den Weg – Tee oder Bananen werden hier fleissig angebaut.

Ein bisschen frustriert sind wir beizeiten aber doch, denn als Weisser wird man hier nicht nur staendig uebers Ohr gehaut (zumindest versuchen sie es immer und immer wieder), man wird auch von diversen Kuenstlern, Bettlern, Kindern usw. nicht in Ruhe gelassen. Weiss ist automatisch stinkreich und Kinder am Strassenrand rufen uns einfach nach ‘give me money, give me money’. Es ist einfach echt tyring, in solchen Faellen immer ruhig und freundlich zu bleiben. Das Schlimmste allerdings, irgendwoher muessen sie es ja gelernt haben, letztendlich von den Weissen selbst…

Nervenraubend war auch unser Aufenthalt in ‘Venice Beach’, einem heruntergelotterten Resort im Sueden des Malawi Sees – bevor wir die Ilala boardeten. Dort haben uns am ersten Abend (wir waren die einzigen Gaeste ;-) – mindestens 10 arme Kunstler oder Tour Guides aufgesucht. Lehnten wir das erste angebotene Service ab, wups, fiel dem Kerl schon ein neues ein: von Boot fahren, Schnorcheln, Ketterl kaufen bis hin zu den besten Bildern Afrikas war alles dabei. Erstaulich war, dass wir jederzeit unser Gwand, Schuhe oder Medikamente tauschen haetten koennen. Keine Bange, noch haben wir alles, was uns gehoert (bis auf 2 Verluste, die wir uns selbst zuzuschreiben haben), am Ende unserer Reise mag es aber schon sein, dass wir all unser Gwand gegen Souvenirs tauschen ;-)

Dafuer sind wir wieder ganz begeistert, dass wir hier in Mbeya die beste, weil sauberste, Herberge seit den Victoria Faellen auf Zimbabwe Seite gefunden haben. Der Preis mit US 8 fuer das Doppelzimmer ist auch endlich mal nicht ‘touristisch’. Wir sind wirklich froh, sauberes Bettzeug zu haben und nicht halb im Ameisenhaufen hausen zu muessen. Manchmal kann sowas echt nerven. Es duerfte ein recht orientalisch gefuertes Hostel sein, denn die Klos sind hockerlnd zu verwenden, oba des simma eh scho gwohnt.

Heute um 5 in der Frueh erscholl ueber die ganze Stadt hinweg aus irgendeinem Lautsprecher ein Morgengebet in voller Lautstaerke; wir haben uns schaendlicherweise weder nach Mekka gewandt noch auf den Boden gekniet. Ich war so hundemuede, dass ich das ganze gleich in einen Traum verpackt hab ;-). Kay hat sogar angefangen vom Buddhismus zu traeumen… Ueberhaupt duerften sich hier in der Gegend die beiden Religionen vermischen, denn am Weg durch Malawi haben wir abwechselnd einen Ort mit einer riesen grossen Kirche (sogar mit 3 Stockwerken) oder einer Moschee gesehen. Meistens waren die Moscheen zurueckhaltender gestaltet, als die Kirchen.

Hat Kay schon von der Ilala geschwaermt?! Ich denke ja, dieses Schiff in mehrerer Hinsicht eine ‘Sehenswuerdigkeit’, besser gesagt eine Metapher in sich selbst. Oben erfreuen sich ein paar Leute einer angenehmen Reise mit Bier in der Hand und halbwegs gutem Essen, unten in der 2. Klasse werden nicht nur Maissaecke und Kanus ‘transportiert’, sondern auch Menschen… Wir haben keine Ahnung, wie viele sich am unteren Deck befanden, der chicken bus ist aber sicher noch bequem dagegen. Beim Ausladen in Nkhata Bay, wo auch wir unsere Reise mit der Ilala beendeten, hing das Boot ganz schoen schief im Wasser, vor lauter Leuten, die alle nach draussen draengten.

So, jetzt hamma Euch wieder ein gscheids Update gegeben. Genug der Palaverei, wir melden uns vom Norden des Landes wieder – oder von Zanzibar, wo wir auch noch ganz gerne vorbeischauen wuerden, bevor wir uns nach Aethiopien aufmachen.

Sonnigste Gruesse

Brigitte

Neue Woche, neues Land!

Und so sind wir jetzt bereits in Tanzania! Toll eigentlich, fast haetten wir auch die Zeitumstellung uebersehen, aber gerade noch rechtzeitig haben wir das entdeckt.

Malawi liegt also hinter uns - war ein tolles Land, eigentlich koennte man ohne weiteres einen Monat dort verbringen und immer noch immer neues sehen. Nicht in Lilongwe, natuerlich, diese Stadt ist echt das Gegenteil von Lebenswert - gilt aber irgendwie fuer die meisten Staedte hier. Wir sind dann mit dem Minibus weiter nach Monkey Bay (ich musste stets an Guybrush Threepwood denken, fuer die, denen das was sagt). Die Fahrt war toll, nur dass er eine Ortschaft zu frueh (etwa 50km) stehengeblieben ist, obwohl wir bis Monkey Bay bezahlt hatten. Also mussten wir weiter mit einem Matola, das ist ein Pick up Truck, der hinten wieder mal mit allem beladen war, inklusive Holztraeger, Stahldingern und was weiss ich was (Hendln sowieso). Und der hat dann EWIG gebraucht, wir hinten drauf in der prallen Sonne... Naja, irgendwann waren wir dann doch da, und gehen ins wohlfeil klingende "Venice Beach" - und sind prompt die einzigen Gaeste dort! Der Grund wahrscheinlich dass die Bude doch recht verlottert war, aber die Lage war einmalig, der Strand nur fuer uns (baden sind wir dann doch nicht gegangen, weil wir uns vor Bilharziose gefuerchtet haben, es war aber EXTREM einladend, wie am Meer!). Ein Tag dort, und am Freitag steigen wir dann in die gute alte MV Ilala ein. Ein altes Faehrboot, das eigentlich schon den Namen Schiff verdient, und hier schon seit 60 Jahren oder mehr herumgurkt, und davor schon in Schottland Dienst getan hat (angeblich Ende 19. Jahrhundert gebaut worden, dann zerlegt, nach Malawi transportiert, wieder zusammengebaut usw...) Also spannend, hat eigentlich von backbord her (die Seite, mit der sie am Kai lag) ganz seetuechtig ausgeschaut am Freitag, also sind wir eingestiegen. Am Sonntag konnte wir das Boot auch von der anderen Seite sehen, also eigentlich hat es von steuerbord her schon ausgeschaut, als ob sie jeden Moment absaufen wuerde, aber wie gesagt, die Backbordseite war schoen, und die Steuerbordseite kannten wir nicht, also haben wir uns echt wohl gefuehlt. Wir hatten auch eine Kabine, teurer Luxus, aber wohl die einzige Kabine weltweit, die wir uns leisten koennten, und das war schon fein, die Alternative waere naemlich gewesen, first class deck zu reisen, also am Oberdeck mit Matraze im Freien, was irrsinnig romantisch sein muss, den Sternenhimmel in der Nacht zu beaeugen - aber wir sind eh beide kurzsichtig, also habens die Kabinenwaende auch getan (es waren auch ein paar Loecher in der Wand, die haben fast ausgeschaut wie Sterne, weil's dahinter hell war. Der Power button vom Ventilator war sogar rot, das waere dann auf unserem Kabinensternenhimmel der Mars gewesen).


Die andere Alternative waere uebrigens zweite Klasse gewesen, und das ist wohl wirklich nix. Also sowas von voll, kann man sich kaum vorstellen, 200 oder 300 Leute, im untersten Deck, plus hunderte Saecke Mais, und was sonst noch so verladen wurde (Boote, Raeder, Hendln sowieso, speibende Kinder, und was weiss ich was noch) - also das ist wirklich eng. Mit eng meine ich, man koennte nicht einmal durchgehen, wenn man wollte, weil alle so eng stehen/sitzen/gepfercht sind. Also echt nicht gut.


Philosophischer Einschub: Die Ilala taugt recht gut als Metapher fuer unsere jetzige Welt - oben (Norden) ein paar reiche Saeue, die allen Platz haben, den sie sich wuenschen koennen, und jeden Luxus der beliebt (gut, ganz so luxurioes wars auch wieder nicht, aber ich will mir ja mein eigenes Gleichnis nicht verhauen), und unten total viele arme Schlucker, die nichts haben, und aergste Bedingungen aushalten muessen. So nach dem Motto, 90% der Leute haben 10% des Vermoegens, und 10% der Leute 90% des Vermoegens, hier richtig zum Anfassen. Wenn man sich das so ueberlegt, wirds eigentlich echt unerfreulich, weil die Ungerechtigkeit der Welt sehr manifest ist. Deshalb taten wir unser Moeglichstes, es uns nicht so zu ueberlegen, und haben wie gesagt unsere Kabine schon sehr genossen.


Wer mich kennt, weiss ja, dass ich ein gewisser Schiff-Fetischist bin, also war ich uebergluecklich, und auch 13 Stunden Verspaetung konnten mich nicht bremsen - sozusagen bekamen wir mehr Schiff fuers selbe Geld. Am Sonntag Abend waren wir dann in Nkhata Bay, und Afrika hatte uns wieder, aber wir hatten echt Kraft getankt, und dann ging das schon. Eine Nacht dort, und weiter gehts Richtung Tanzania, aber davon schreibt Brigitte mehr.
Des weiteren haben wir unsere Plaene ein wenig adaptiert, wir haben vor jetzt nach Arusha zu fahren, eine Safari zu machen, den Mt Meru zu besteigen, dann nach Zanzibar, und die grosse Neuerung: Wir wuerden planen, Kenya zu ueberfliegen (woertlich, also mit dem Flugzeug von Tanzania nach Addis Ababa) und direkt nach Aethiopien zu gelangen. Sorry, Shiro, aber der Grund ist die Zeit, die Tatsache, dass Kenia relativ muehsam zu organisieren ist in der kurzen Zeit (kaum Nationalparks, die man auf eigene Faust recht gut machen kann, also alles ueber Tour operators, das ist wieder teuer und muss eben geregelt werden) und vor allem dass dann der Landweg von Kenya nach Aethiopien ein grosses Fragezeichen ist. Ich glaube sie fahren nicht mehr in bewaffneten Konvois dort durch die Gegend, aber so richtig viel Public Transport gibts auch nicht, also muessten wir 4 Tage mindestens veranschlagen, und dann geht einfach langsam die Zeit aus. Kenya machen wir wahrscheinlich (so wie Madagaskar und Suedafrika) ein ander Mal, dann nehmen wir uns auch echt Zeit dafuer - gibt ja auch massig Dinge zu sehen dort. Soweit also unser Plan. In Aethiopien koennten wir uns dann auch den interessanteren Norden anschauen, hoffentlich, der wirklich spannend klingt. Genaueres gibts wenn wir es wissen.

Gut - genug von mir fuer heute - beste Gruesse und bis bald,

Kay

Dienstag, 21. August 2007

Ein herzliches Hallo aus Lilongwe

Der Hauptstadt Malawis! Morgen gehts weiter zum Malawi See, von wo aus wir am Freitag das Boot ‘Ilola’ borden, um uns am Wasser weiter nordwaerts zu bewegen.

Die Fahrt nach Lilongwe von Mfuwe aus – dort haben wir 2 Tage vor den Toren des South Luangwa National Park inmitten von Elefanten und Hippos verbracht!!! – war recht spannend.


3 Pannen mit Auto-Anschieben, einem aechzendem Getriebe und ohne Bremsen in einem wieder mal furchtbaren und klapprigen Gefaehrt war abenteuerlich. Ebenso unser Grenzuebertritt von Zambia nach Malawi, denn nicht nur die malawische Botschaft in Berlin, sondern sogar der Zoellner vor Ort hatte keine Visa Stickers mehr! Mit einem speziellen Brief durften wir dann doch ins Land und mussten heute zur Immigration Office, um ein Visum zu bekommen. Wir haben es wieder mal geschafft und mein Pass ist langsam aber sicher vollgestempelt ;-). Uebrigens, die Visaprocedere sind hier voellig willkuerlich, denn Deutsche muessen in Malawi nix bezahlen und haben auch kein Problem, dafuer duerfen Amis in fast allen Laendern das 3-fache, wenn nicht mehr (Zambia zb 100 US statt 25 fuer uns) hinlegen...

Sich auf Afrikas Strassen zu bewegen grenzt teilweise an Wahnsinn: die Busse werden zwar schon besser, die Minibusse sind bisher aber ueberall gleich. Mind. 20 Leute (exkl. Kinder am Schoss und Huehner!) werden in einen Kombi gestopft – ich vermute, dieser waere normalerweise auf max. 10 pax zugelassen. Der Zustand dieser Gefaehrte ist eher schepprig, zumal es viele unasphaltierte Strassen gibt. Dennoch, wir haben uns bereits gesteigert, denn die gestrige Fahrt von der Grenze bis nach Lilongwe – ca. 120 km – haben wir bereits in NUR 2h und gut sitzend verbracht. In Zambia haben wir fuer eine aehnlich lange Strecke fast 6h gebraucht ;-) Ausserdem sind wir nicht so staubig geworden, so dass man uns fuer Rothaeute gehalten haette, wie bei der Fahrt zum Nationalpark (die fuehrte naemlich nur ueber eine rote Erdstrasse ;-) – wir und all unsere Sachen haben so lustig ausgeschaut! Gestern hat nur ein Huhn sein Geschaeft auf Kays Schlafsack, der oben am Rucksack befaestigt war, erledigt.

Irgendwie ist uns schon der Gedanke gekommen, dass wir wohl irgendwann nur 5 Sterne und Luxustouristen werden, wo von vorn herein alles gebucht und fuer uns erledigt wird. Ich glaub aber, dass das noch sein Zeiterl dauern wird ;-)

Apropos, fuer alles Geographie Interessierten, ich bin Euch noch was ‘schuldig’. Mutoko befindet sich im Nordosten von Zimbabwe, ca 150 km weg von Harare, der Hauptstadt und ca. 90 km vor der Grenze nach Mozambique. Die Mother of Peace Community selbst ist dann noch mal ca 4-5 km ausserhalb. Mich wunderts kaum, dass das Kaff – wohl noch kleiner als Tulln (Kay befindet sich momentan in sicherem Abstand ;-) auf keinem Atlas eingezeichnet ist.

(Am Gipfel des Mutemwa Mountain mit unserem treuen Begleiter)

MOP ist recht nett am Fusse des Mutemwa Mountain gelegen, der eine richtige Herausforderug ist – vergleichbar mit dem Traunstein oder Wolfis x2 und meine Wanderung eines netten Sonntags. V.a. muss man aber bedenken, dass es natuerlich keinen nett gekennzeichneten Weg gibt, d.h. einfoch aufi und schaun wias geht ;-). Mutemwa ist auch der Name eines Lepradorfs unweit von MOP. Kay und ich waren dort, um die Leute zu besuchen, Kay hat sogar einmal geholfen die Kranken zu waschen. Mich hats extrem beeindruckt, wie Menschen, die sprichwoertlich so gut wie nur die Fetzen am eigenen Leib besitzen, einen mit so viel Freude und einem so grossen Laecheln empfangen!!! Unbeschreiblich, da verliert man gleich die Scheu, wenn man einem Leprakranken seine von der Krankheit gezeichnete Hand schuettelt. Neben Leprakranken leben auch alte, blinde und behinderte Menschen dort. Die unwahrscheinlichste Geschichte war, als eine gruene Mamba neben einem Behinderten, der nur liegen kann, sich vorbei in ein anderes Zimmer schlaengelte. Dieser Mann schlug ‘Alarm’ – so gut er halt konnte, und der andere im Zimmer – ein Blinder – wurde herausgelotst und die Mamba entfernt. Die Schlange und der Behinderte haben sich auf gleicher Hoehe befunden und der Mann haette niemals eine Chance gehabt, weil er sich ja nicht selbst bewegen kann… Es ist echt ein Wahnsinn.


(Im Lepradorf mit Father David aus England und dem Albino, dem Kay seine Sonnenbrillen geschenkt hat)

Jetzt noch zu den Vic Falls – ueberwaeltigend, genial, berauschend… - einfach unbeschreiblich. Interessant ist vor allem, fuer alle die die Cataratas von Iguacu kennen, dass die Schlucht, in die die Faelle fallen ;-), viel enger ist und man oberhalb der Faelle, genau gegenueber entlanggehen kann und diese fast aus unmittelbarer Naehe sehen und spueren kann. Wir haben die Zeit dort richtig genossen: In Zambia haben wir von Sonnenaufgang weg fast einen ganzen Tag bei den Faellen verbracht. Auf der Zimbabwe Seite hatten wir das Glueck den Sonnenuntergang am Zambesi River zu geniessen und die Faelle aus der Entfernung zu sehen. The smoke that thunders oder Mosi-oa-Tunya in der Eingeborenensprache werden die Faelle genannt und es ist wirklich wie eine grosse Rauchwolke, die aus der Schlucht aufsteigt.

So, genug fuer heute, sonst kriegts noch 4-eckige Augen vom Lesen. Das naechste Mal gibts wahrscheinlich eh erst naechste Woche von Tanzania aus Neuigkeiten. Hierfuer haben wir schon ein Visum!

Allerliebste Gruesse und viele beijinhos!

Brigitte

Sonntag, 19. August 2007

Und was uns hier erwartet!

Vor kurzem wunderten wir uns noch, was uns in Zambia erwarten wuerde - wir wurden nicht enttaeuscht, die Abenteuer gehen weiter....

Zambia ist einfach Welten besser drauf als Zimbabwe, das haben wir eh schon erwaehnt: Die Geschaefte sind voll, man kann alles haben, es gibt Strom, Wasser, man kann Geld wechseln... dafuer ist auch alles verhaeltnismaessig teuer, aber was solls (was kost' die Welt...). Livingstone hat uns also wunderbar gefallen, wir waren nochmal 8 Stunden bei den Faellen und haben sie so richtig einwirken lassen, und es war toll. Dann also weiter nach Lusaka, der Hauptstadt, und die Busfahrt wird wohl auch in Erinnerung bleiben, dank dem coolen Typen, irgendein Geistlicher, der unseren Bus noch vor der Abfahrt segnen wollte, mit den Worten "Ich werde jetzt diesen Bus segnen, damit Jesus Christus ihn beschuetzen wird, aber bevor ich das tue, bitte vergewissern Sie sich, dass Sie auf dem richtigen Platz sitzen, damit nacher waehrend der Fahrt keine Unannehmlichkeiten entstehen, wenn zwei Personen auf dem selben Platz sitzen wollen. Bitte verstauen Sie auch Ihr Gepaeck unter dem Sitz vor Ihnen oder in der Ablage ueber Ihnen. Jesus, bitte segne diesen Bus, damit er in keinen Unfall verwickelt wird." etc. Irgendwie fand ich das lustig. Er hat dann auch noch alle Satanisten und Hexen im Bus aufgefordert, den Bus und die Passagiere in Ruhe zu lassen und stattdessen ihn zu verhexen etc., er hat dann auch Visitkarten ausgegeben, damit die Satanisten und Hexen ihn jederzeit finden koennten, bzw. auch interessierte Christen die mehr von ihm lernen wollen. Echt witzig, der Typ.

Lusaka selbst ist eine nicht besonders erwaehnenswerte Stadt - nicht sonderlich dreckig, aber eben doch. Und auch nicht sonderlich aufregend, wir haben dort nur ein paar Erledigungen gemacht, und dann gings auch schon weiter, wieder per Bus bis Chipata von wo aus wir den Weg nach Mfuwe, am Rande des South Luangwa Nationalparks, bestreiten wollten. Tatsaechlich haben wir noch einen Minibus erwischt, und was fuer einen: Man denke Groesse VW Bus, allerdings mit 20 Personen plus Kindern und Gepaeck beladen, also doch eher eng (wusste bis jetzt nicht dass man auf einer Bank zu fuenft sitzen kann, die letzten Typen sind dann durchs Fenster eingestiegen, weil wenn sie drinnen gesessen waeren, waere die Tuer nicht zugegangen), dann hat eine Scheibe gefehlt (die neben mir, was sonst), und auch sonst eine eher klapprige Angelegenheit (wir wussten noch nicht, was uns am Rueckweg bevorstuende - siehe Brigitte's Post). Gestartet ist er eher schlecht, und so hat der "Schaffner" immer von aussen mit geschlossener Tuer angeschoben und ist dann durchs Fenster ins dann fahrende Auto eingestiegen. Akrobatisch! Die Strasse war natuerlich ur staubig, und nach der Fahrt hab ich ausgeschaut (Brigitte auch) als ob ich mich auf die Strasse gelegt und gewuzelt haette. Da haben mich sogar die Mitfahrer (Schwarze, die sicher einiges gewohnt sind) ausgelacht. Grrmbl.

Irgendwie haben wir's also hingeschafft, und unsere Unterkunft war toll, wir haben es uns mit feinstem Essen so richtig gut gehen lassen. Die billigste Unterkunft war ein Zelt, das nahmen wir dann auch, war gut genug fuer uns. Nur dass Flatdogs, wie die Anlage heisst, sehr nahe am Nationalpark ist (einfach auf der anderen Seite des Flusses), und im Lonely Planet standen viele Warnungen, abends und nachts nicht alleine herumzugehen, weil Elefanten und Hippos durchspazieren, und da ist natuerlich Lebensgefahr (man weiss ja dass Hippos am meisten Leute umbringen, mehr als Krokodile). Wir kommen also an, hoeren ein Rascheln im Busch, und unser lieber Begleiter sagt noch zu uns: "Don't worry, it s just an elephant. Oh, and over there is a hippo!" Na toll.


Also wir sind an diesem Abend angenehmerweise nicht von einem Hippo verspeist worden (die sind ja auch Vegetarier, werden nur ungut wenn man ihr Territorium verletzt), und auch ist kein Elefant irrtuemlich auf unser Zelt gestiegen beim durchwandern (ooops! Sorry! Trorooeeee!) da unser Waechter uns 5 min vorm Schlafengehen noch darauf aufmerksam gemacht hat, unser mitgebrachtes Essen ins Haus zu bringen, weil die Elefanten das sonst riechen koennen (gerade noch rechtzeitig...). Wir sind also am naechsten Tag frueh auf und goennten uns einen morning drive - spektakulaer!! Wir sahen alles, Elefanten, Hippos, Giraffen, Zebras, Impala, und so weiter - am Schluss auch noch Loewen, und wir im offenen Jeep sind natuerlich bis auf 4-5 Meter ran, da macht sich dann schon eine gewisse Tachykardie begleitet von propulsiver Darmmotorik bemerkbar (deutsch: Herzklopfen und Analflattern), wenn man genau weiss, der Loewe braucht nur einen Satz rauf machen, und das wars fuer Dich. Aber die waren lieb, die Loewen, und haben nur gedoest.


Den Nachmitag haben wir relaxed, und der Abenddrive war dann nochmal spannender - wieder ur viele Tiere, und nach Einbruch der Dunkelheit haben wir wieder die Loewen gefunden, mit dem Unterschied dass die jetzt hungrig und auf der Jagd waren. Also, same jeep, selbe Ungeschuetztheit, selbes Herzklopfen und Analflattern, nur halt zum Quadrat, weil wir uns wieder so nah hin gewagt haben, genau zwischen Loewe und Impala Herde halt, also dort wo's wohl am sichersten ist (???), und dann noch Lichtregie mit unserem Suchscheinwerfer gespielt haben. Letztendlich haben wir den Loewen sicherlich die Jagd versaut (Oida, jetzt leucht' der schon wieder her, so schoen haett ich mich angeschlichen - der Blick des Loewen schien wirklich so etwas zu sagen), und alle Impala haben derweil ueberlebt, aber spannend wars allemal, und irgendwie ganz nett, dann wieder ins Camp zu fahren, wo man sich sicher fuehlt weil die Loewen ja ganz weit weg sind, und dann als Gute-Nacht-Geschichte noch hoert, dass Loewe und Leopard durchaus schon durchs Camp spaziert sind - doch nicht's mit sicherem Gefuehl. Man lernt auf jeden Fall, sich das Klogehen (etwa 150m durch die Dunkelheit) bis zum Tagesanbruch zu verkneifen.


Das war also unsere erste Safari-Erfahrung, und es war super interessant. Es ging dann weiter nach Malawi, wo wir jetzt sind, aber davon schreibt Brigitte. Das einzige was ich noch selber erwaehnen will, der Bus retour hat echt neue Massstaebe in Sachen klapprig gesetzt: Durchgerostet als wie, mehrmaliger Breakdown auf dem Weg mit Wartung und Anschieben, die Windschutzscheibe nur mit Schnueren gehalten, sonst waer sie herausgefallen, das Armaturenbrett faellt auseinander, die Sitze brechen zusammen wenn man den Rucksack draufstellt - phaenomenal!! Aber genug fuer jetzt - bis zum naechsten Mal, LG

Kay